"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Très gentille petit bd pour les tres jeunes lecteurs C est drôle et mignon avec de très tendres illustrations.
Zoé se précipite chez sa tantine. La chienne Nonosse vient de donner naissance à trois petits et parmi eux, Zoé va pouvoir en choisir un. Ou plutôt prendre celui qui reste... Il va falloir d'ailleurs lui trouver un nom à ce drôle de petit chien blanc frisé...
Nunuche va devenir le compagnon de Zoé, jour et nuit, parfois même à l'école. Guillaume Bianco crée un petit monde plein de tendresse et de mignonnerie, à hauteur d'enfant. Entre le chat Monsieur Petrovitch et Vladimir le poisson, l'arrivée de Nunuche va bousculer le quotidien de la petite fille.
Les personnages sont attachants, les situations (le plus souvent une par page) bien trouvées et le tout est joliment mis en scène par les belles aquarelles de Marie Kerascoët qui croque à merveille la douceur des relations entre Zoé et Nunuche.
Toujours un plaisir de découvrir une nouvelle série BD à destination des jeunes lecteurs, dès 6 ans, surtout quand elle est aussi mignonne et drôle.
Zoé, chez sa tante, s'interroge sur le volume de Nonosse, la chienne.
Elle est obèse, il va falloir la faire maigrir !
Mais non ! C'est tout simplement qu'elle attend des chiots ! Trois pour être précis (comme tonton ?)
Alors lorsqu'ils viennent au monde, Zoé a le droit d'en choisir un.
Enfin... Celui avec la tâche sur l'œil est pris par la voisine, celui avec les longues oreilles est collé à tonton... Donc il reste... Nunuche !
C'est une vraie responsabilité, il va falloir le/la dresser, tout lui apprendre, et surtout, surtout ! Jouer et rêver !
Tous les enfants devraient grandir avec un animal !
Assister à la relation naissante et l'amour sans condition de cette petite Zoé, juste ce qu'il faut de sarcastique, rêveuse et têtue (allez, donnons lui 7 ans) est touchant.
Sa vie avec son adorable petit chien en forme de nuage, entre école, jeux et nuits agitées nous est offerte par Guillaume Bianco avec beaucoup de fraicheur et d'humour.
Zoé a le don, comme tous les enfants, de transformer de simples instants du quotidien en moments de poésie, de réflexion positive ou d'imagination débridée au fil de ses découvertes avec ce petit animal.
Sous l'oeil attendri ou étonné des grandes personnes, elle apprend de cette relation d'amour sincère et crée le lien qui unit un chien à son maître.
Ses inquiétudes, ses constats, ses échecs et ses victoires, dans un partage plein de tendresse sont absolument adorables !
Et ce n'est pas Mr Petrovitch qui vous dira le contraire !
Pour l'occasion, c'est Marie Kersacoët (seule cette fois) qui se charge d'insuffler vie à cette adorable gamine et son mini chien pas toujours fufute grâce à son trait pétillant et ses couleurs douces en d'adorables strips d'une page ou deux, parfois simplement visuels, parfois très profonds, souvent drôles, toujours bien sentis.
C'est gai, coloré, hyper attendrissant, comme Zoé et Nunuche quoi !
Un duo qui fonctionne pour un duo qui fonctionne, à lire à n'importe quel âge !
C'est la rentrée !
Mais attention, pas n'importe laquelle.
C'est la rentrée à l'école des microbes, et Ernest emmène sa petite Rebecca d'amour dans son monde !
Bon, ok, ce n'est pas très autorisé, mais après tout, Ernest y est professeur émérite, et Rebecca ne se fera pas remarquer... Hein.
Hein Rebecca ! Rebecca...?
Je vous ai déjà parlé de ces deux là, je le sais !
Cette petite bouille d'amour espiègle et adorable au caractère bien trempé et son microbe préféré attrapé un jour de pluie ont déjà terrassé de rire et d'amour une foultitude de gamins et d'adultes par leurs aventures loufoques, tendres et parfois même sérieuses.
Ici, on change de format, et on change de monde !!
Fini les conflits parentaux, les relations avec les copines ou les réflexions sur la vie (quoi que...).
On débarque dans le monde d'Ernest pour de nouvelles aventures fantastiques dans un univers pop et pétillant où on apprend tout de même plein de choses sur la microbiologie, sur l'amitié et l'interdépendance de nos deux mondes.
Eh oui, les bonnes bactéries, tout ça... Et les mauvaises aussi !
Les GROSSES mauvaises bactéries... Hin hin...
Bien sûr, Rebecca ne va pas faire profil bas, bien sûr, les ennuis vont vite arriver, et c'est une chouette aventure qui se déploie entre ces pages au format souple, toujours sous le crayon qui pétarade des bouilles trooop craquantes en rafales d'Antonello Dalena, accompagné par les couleurs funky/douces de Cyrille Bertin.
C'est gai, pétillant, attendrissant et tellement choupi qu'on en redemande !
Bref, du Ernest et Rebecca pur jus, sans prescription médicale, dont la posologie est facile à retenir : quand vous voulez, autant que vous voulez ! Fastoche !
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