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Frederic Villar

Frederic Villar
D'origine espagnole, Frédéric Villar est né en 1960. Il vit et travaille à Bordeaux. Depuis 2002, il a tour à tour publié des nouvelles, des novellas, des romans ayant pour thèmes l'exil, la nuit, l'impermanence. Il a aussi écrit sur le rugby, qu'il a longtemps vécu de l'intérieur, et sur son uni... Voir plus
D'origine espagnole, Frédéric Villar est né en 1960. Il vit et travaille à Bordeaux. Depuis 2002, il a tour à tour publié des nouvelles, des novellas, des romans ayant pour thèmes l'exil, la nuit, l'impermanence. Il a aussi écrit sur le rugby, qu'il a longtemps vécu de l'intérieur, et sur son univers. Il se consacre désormais au roman noir.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « La cuenta » de Frederic Villar aux éditions Cairn

    Michel Giraud sur La cuenta de Frederic Villar

    Mona, mère de Rose et compagne de Thomas, est décédée d'une overdose. Lorsque ce dernier veut assister aux obsèques, la famille le repousse avec violence, et Rose lui crache à la figure. L'addition (la cuenta en espagnol) qu'on lui fait payer est lourde.
    Alors Thomas veut comprendre. Il devra...
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    Mona, mère de Rose et compagne de Thomas, est décédée d'une overdose. Lorsque ce dernier veut assister aux obsèques, la famille le repousse avec violence, et Rose lui crache à la figure. L'addition (la cuenta en espagnol) qu'on lui fait payer est lourde.
    Alors Thomas veut comprendre. Il devra pour cela renouer avec un passé dont il ignorait tout. Pour, à la fin, présenter lui aussi la cuenta...

    Drogue, alcool, rock, petits boulots, amitié... L'auteur nous entraîne dans un Bordeaux du début des années 2000 qui n'a pas encore achevé sa transformation. Ancien atelier devenu bar clandestin, nuits alcoolisées ou pire, errance dans des rues sordides, héritage des réfugiés espagnols : la violence est partout sous-jacente. Mais pourquoi Rose fuit elle un "beau-père" qui l'a pourtant tant protégée ?
    Les personnages de Thomas et de son ami Sébastien, dit Le Cube, sont attachants. Deux paumés en recherche d'un peu de stabilité. Ils sont, avec Mona et Rose, pourtant absentes, au centre du roman. Autour d'eux, la violence règne, avec des vraies, et surtout des fausses, fidélités...
    L'écriture m'a semblé tout à fait adaptée à l'histoire et au ton du roman : une écriture directe ne cherchant pas les fioritures ; des chapitres courts ; une narration hachée. On se croirait volontiers dans un roman noir du milieu du XXème siècle ; un James Hadley Chase par exemple...

    Un très bon roman noir.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/06/12/la-cuenta-de-frederic-villar-aux-editions-cairn-une-belle-addition-tres-noire/