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Erik Orsenna

Erik Orsenna
Je suis né à Paris, le 22 mars 1947 (de mon vrai nom Erik Arnoult), d'une famille où l'on trouve des banquiers saumurois, des paysans luxembourgeois et une papetière cubaine. Après des études de philosophie et de sciences politiques, je choisis l'économie. De retour d'Angleterre (London School of... Voir plus
Je suis né à Paris, le 22 mars 1947 (de mon vrai nom Erik Arnoult), d'une famille où l'on trouve des banquiers saumurois, des paysans luxembourgeois et une papetière cubaine. Après des études de philosophie et de sciences politiques, je choisis l'économie. De retour d'Angleterre (London School of Economics), je publie mon premier roman en même temps que je deviens docteur d'État. Je prends pour pseudonyme Orsenna, le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes, de Julien Gracq.
Suivent onze années de recherche et d'enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l'économie du développement (Université de Paris I, École normale supérieure). En 1981, Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération, m'appelle à son cabinet. Je m'y occuperai des matières premières et des négociations multilatérales. Deux ans plus tard, je rejoins l'Élysée en tant que conseiller culturel (et rédacteur des ébauches de discours subalternes). Dans les années 1990, auprès de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, je traiterai de la démocratisation en Afrique et des relations entre l'Europe du Sud et le Maghreb. Entre-temps, j'ai quitté l'Université pour entrer, en décembre 1985, au Conseil d'État. Conseiller d'État depuis juillet 2000, je suis actuellement en disponibilité.
J'ai toujours voulu avoir un autre métier que l'écriture, d'abord pour être libre de donner le temps qu'il faut au livre. Le livre doit être le lieu de la liberté. J'écris chaque matin, pendant deux heures. Restent vingt-deux heures, largement de quoi s'occuper. Mes autres métiers me renseignent sur l'univers.
Parallèlement à mes activités administratives, j'ai donc écrit sept romans, dont La Vie comme à Lausanne, prix Roger Nimier 1978, et L'Exposition coloniale, prix Goncourt 1988. J'ai été élu, le 28 mai 1998, à l'Académie française, au fauteuil de Jacques-Yves Cousteau (17e fauteuil).
En plus de l'écriture, les voyages, la mer et la musique tiennent une place essentielle dans ma vie et dans mes livres. Ces passions, je les dois beaucoup à ma famille.
Ma mère m'a donné la passion des histoires et de la langue française.
Mon père, dont la famille avait une maison sur l'île de Bréhat, m'a enseigné la mer, les marées, les bateaux, les voyages au loin. Je préside d'ailleurs le Centre de la Mer (Corderie royale, à Rochefort).
J'entendais, de l'autre côté du mur, mon frère répéter inlassablement ses exercices de guitare. Et mon grand-père, qui me parlait de nos ascendances cubaines, esquissait de temps à autre, en dépit de sa corpulence, des pas de salsa.
Je n'ai fait que prolonger ces héritages.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Erik Orsenna (6)

Avis sur cet auteur (127)

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    Couverture du livre « La cinquième saison : un roman vénitien » de Erik Orsenna aux éditions Robert Laffont

    Pascale Pay sur La cinquième saison : un roman vénitien de Erik Orsenna

    Quel bonheur de retrouver Erik Orsenna!
    Cet opus qui se passe à Venise est autant un conte moral qu'un roman. Nous y croisons Vivaldi et Da Ponte dans une Venise où le temps s'est arrêté par la folie des hommes.

    Une petite douceur littéraire qui porte néanmoins à réfléchir sur notre société...
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    Quel bonheur de retrouver Erik Orsenna!
    Cet opus qui se passe à Venise est autant un conte moral qu'un roman. Nous y croisons Vivaldi et Da Ponte dans une Venise où le temps s'est arrêté par la folie des hommes.

    Une petite douceur littéraire qui porte néanmoins à réfléchir sur notre société poussée par le profit et irrespectueuse du vivant en général.

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    Couverture du livre « La cinquième saison : un roman vénitien » de Erik Orsenna aux éditions Robert Laffont

    silencieuse sur La cinquième saison : un roman vénitien de Erik Orsenna

    Erik Orsenna s'amuse !
    Il nous parle d'un bateau de croisière et de ces peu vertueux bâtiments qui viennent polluer nos ports … Nous sommes à Venise et en ce lieu magique, il va convoquer Vivaldi pour une cinquième saison, quelle belle idée. A part que le texte n'est pas à la hauteur et que...
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    Erik Orsenna s'amuse !
    Il nous parle d'un bateau de croisière et de ces peu vertueux bâtiments qui viennent polluer nos ports … Nous sommes à Venise et en ce lieu magique, il va convoquer Vivaldi pour une cinquième saison, quelle belle idée. A part que le texte n'est pas à la hauteur et que seul l'auteur s'amuse de cette comédie improbable qui aurait mérité meilleur traitement.

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    Couverture du livre « Les mots immigrés » de Erik Orsenna et Bernard Cerquiglini aux éditions Stock

    Fanfan Do sur Les mots immigrés de Erik Orsenna - Bernard Cerquiglini

    J'ai entendu parler de ce livre sur France Inter et j'ai trouvé l'émission passionnante. Le français est une langue vivante, donc vouée à évoluer en permanence. Je suis généralement furieuse contre ceux qui refusent la féminisation des noms de métiers, comme autrice, sous prétexte que ce n'est...
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    J'ai entendu parler de ce livre sur France Inter et j'ai trouvé l'émission passionnante. Le français est une langue vivante, donc vouée à évoluer en permanence. Je suis généralement furieuse contre ceux qui refusent la féminisation des noms de métiers, comme autrice, sous prétexte que ce n'est pas beau ou pas français. Ah bon ? Donc ce livre est fait pour tous les coincés dans leurs certitudes, les ayatollahs de la langue, dont je fais parfois partie, sauf que moi c'est sur les pléonasmes que je bloque comme par exemple "au jour d'aujourd'hui" Grrr que c'est laid, mais surtout les andouilles qui pensent qu'il ne faut pas toucher au français (oups pardon Papa)… ceux qui détestent les néologismes.
    Un livre qui va nous apprendre qu'il y a peu de mots réellement français dans notre belle langue ? Et voilà que j'étais partie pour une aventure enrichissante et peut-être un petit tour du monde dans ma langue natale.

    Partant d'un principe discutable : la France aux français, les deux auteurs nous emmènent sur les traces de notre belle langue afin de nous démontrer qu'il s'agit avant tout de mélanges, d'emprunts et surtout d'échanges.
    C'est présenté sous forme de roman, où les mots sont des personnages ainsi que les langues. Des personnages qui râlent, qui se mettent en grève, et surtout qui nous racontent l'origine des mots tout en nous faisant un petit cours d'histoire au passage. Et je dois dire que ça casse un peu ce que l'on croyait savoir de nos réalités erronées.

    J'ai beaucoup aimé, bien que parfois j'ai eu quelques difficultés à suivre les raisonnements que j'avais sous les yeux. C'est sans doute le défaut de ceux qui connaissent trop bien leur sujet. Il est tellement évident pour eux qu'il oublient parfois de nous montrer clairement le chemin qu'ils nous tracent, car chaque détail peut être obscur pour les profanes. Naaaaan, en vrai c'est super bien fait, avec humour !!! Il y a trop longtemps que j'ai quitté l'école et je ne suis plus habituée à suivre…

    Depuis l'enfance où on m'a dit que nos ancêtres étaient les gaulois, je me suis demandé quelle langue ils parlaient. Puis les francs, d'où nous tirons notre nom sont arrivés, ils ne parlaient pas le gaulois, ni le gallo-romain, ni le latin, mais le francique qui était une langue germanique… Et puis le grec. Et puis l'arabe. Et puis l'italien. Et puis, et puis, et puis… ce livre nous apprend des quantités de choses incroyables sur l'origine de notre langue et de nos connaissances, j'ai adoré !

    On voit bien, au passage, que tout n'est que croisement et mélanges, du plus petit détail de nos vies - le vin, les vêtements par exemple - jusqu'aux technologies, et surtout la langue, et cela depuis toujours. On pourrait appeler ça échanges de bons procédés, non ?

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    Couverture du livre « Histoire d'un ogre » de Erik Orsenna aux éditions Gallimard

    Babeth_ladreyt sur Histoire d'un ogre de Erik Orsenna

    Quand un académicien sans peur, écrit un conte pour dénoncer les agissements d’un certain homme d’affaires très connu, cela donne ce roman drôle et acide.
    Erik Orsenna nous livre ici sa vision de cet homme, depuis son enfance bretonne, jusqu’à la fin de sa vie, depuis ses cabanes en Bretagne...
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    Quand un académicien sans peur, écrit un conte pour dénoncer les agissements d’un certain homme d’affaires très connu, cela donne ce roman drôle et acide.
    Erik Orsenna nous livre ici sa vision de cet homme, depuis son enfance bretonne, jusqu’à la fin de sa vie, depuis ses cabanes en Bretagne jusqu’à la Villa Montmorency, prêt à tout avaler .
    Il nous parle de ce petit garçon qui déjà ressemblait à un ogre, de sa vie d’homme et nous dévoile les calculs qui lui ont permis de dévorer toutes les entreprises qui se sont trouvées sur son chemin.
    Il nous dresse le portrait d’un industriel aussi puissant que susceptible, sans jamais citer son nom, ni celui de ses proches collaborateurs…Mais vous les reconnaitrez aisément !
    C’est drôle, osé, percutant, politiquement incorrect, et raconté comme un conte pour adultes. J’ai adoré ce ton irrévérencieux, et ironique, plein d’humour et de lucidité, j’ai adoré la plume académicienne de monsieur Orsenna qui a su m’intéresser, me faire rire et m’effrayer en me parlant d’économie.
    Un gros coup de cœur pour cette fable contemporaine dont la morale serait : la grosseur n'est pas la grandeur, que créer n'est pas accumuler, ni entreprendre avaler.