"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Aloysius Archer vient de sortir d’une incarcération pour un délit qu’il n’a pas commis mais les circonstances étant contre lui… il est en « libération conditionnelle », et pour cela on l’envoie dans la petite ville de Poca City, où au terme d’un voyage en car de sept heures, l’attend son agent de probation Ernestine Crabtree. Elle lui conseille de trouver un travail, pour mieux se réinsérer. Archer loge à l’hôtel avec interdiction de consommer de l’alcool, ou de porter une quelconque arme.
Lors de sa première soirée de liberté il fait la connaissance dans un bar d’un homme d’affaires, Hank Pittleman, accompagné d’une jeune femme Jackie. Celui-ci le charge de récupérer une dette, moyennant cent dollars, auprès d’un autre personnage étrange de la ville Lucas Turtle qui n’est autre que le père de Jackie. La dette revêt la forme d’une Cadillac…
Mais, Turtle n’est pas disposé à rendre la belle automobile sans contrepartie, cette dernière étant le retour de Jackie à son domicile. Mais, Hank est retrouvé, assassiné dans sa chambre, à deux pas de celle d’Archer sur lequel vont se porter tous les soupçons bien sûr. Mais, un policier, Irwin Shaw doute de sa culpabilité.
En effet, tout comme Archer, ce dernier est un vétéran de la seconde guerre mondiale, où ils se sont illustrés tous les deux, chacun dans leur domaine.
David Baldacci, nous fait découvrir les bas-fonds de la petite ville, les profits amassés de façon plus ou moins légale, sur fond de jeux (Las Vegas n’est pas loin), extorsion, détournements, chantages, malversations en tous genres. A travers l’histoire d’Archer, on découvre au passage les difficultés de réinsertion après un passage en prison, le comportement pas toujours professionnel des policiers locaux : Archer est forcément coupable d’emblée….
Une personne est intéressante dans ce roman : Ernestine, une femme chargée de la probation est forcément regardée d’un mauvais œil, tant par les policiers que par les anciens détenus, avec des remarques désobligeantes, des lettres de menaces. L’auteur nous parle aussi de son histoire personnelle : son père policier a été condamné à mort pour avoir tué trois hommes et au fur et en tournant les pages, on en apprend davantage sur elle : son histoire familiale, personnelle son amour pour la littérature, notamment Virginia Woolf dont « Une chambre à soi » l’accompagne dans son quotidien et l’inspire.
Le couple Archer – Irving Shaw est intéressant à suivre aussi, Archer comme loser magnifique, sensible aux charmes de femmes, ce qui ne lui réussit pas trop, Shaw le bon policier, adepte de la corroboration pour établir les preuves…
L’auteur nous livre également un portrait de ces années de l’immédiat après-guerre, les héros qui reviennent souvent cabossés, le statu des femmes dont le rôle se limite à tenir la maison, s’occuper des enfants, et servir le mari.
J’ai découvert Archer avec le deuxième tome « Le Parieur » qui m’a beaucoup plu, alors la lecture de celui-ci s’imposait… je mettrai un petit bémol : la lenteur du démarrage, je commençais à croire qu’il ne passerait rien jusqu’à la découverte du corps de Hank, et ensuite, la manière dont Archer était accablé m’énervait un peu. Mais, l’enquête s’avère ensuite pleine de rebondissements et je me suis laissée entraîner avec plaisir.
J’ai découvert David Baldacci très récemment, souvent par le deuxième opus d’une série, comme ce fut aussi le cas avec « Une minute avant minuit » et son univers me plaît. Je me suis aperçue, au passage, qu’on lui devait également « Les pleins pouvoirs » superbement adapté au cinéma par le maître Clint Eastwood…
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Tallent qui m’ont permis de retrouver Archer, le héros de ce roman et de découvrir un peu plus l’univers de son auteur.
#Unebonneaction #NetGalleyFrance !
https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/06/08/une-bonne-action-de-david-baldacci/
Après avoir purgé sa peine et sa liberté provisoire, Aloysius Archer se dirige vers l’ouest, plus exactement Bay Town, en Californie, où il a rendez-vous avec un détective privé, Willie Dash avec promesse d’embauche. Lors d’une escale à Reno, il tente sa chance au jeu, ce qui lui réussit et il rencontre Liberty Callahan, qui veut entamer une carrière d’actrice à Hollywood.
Il s’en suit un épisode rocambolesque et musclé, il achète une belle automobile française et les voilà partis tous les deux, direction Bay Town. Le premier entretien avec Willie Dash est étrange : le bureau est dans un quartier « populaire », un liftier l’accepte avec défiance dans l’ascenseur. Il est accueilli par la secrétaire de Dash, son ancienne épouse en fait et il apprend, que le privé était autrefois policier, et qu’il a eu des « périodes difficiles ».
Mais, presque aussitôt, un homme richissime, Douglas Kemper qui brigue la mairie, fait irruption dans le bureau avec son acolyte directeur de campagne, leur offre un contrat juteux pour découvrir qui lui a fait parvenir une lettre anonyme l’accusant d’avoir une aventure extraconjugale, avec une jeune femme qui se produit dans un club de la ville. Douglas est marié à Beth la fille d’un individu peu recommandable obsédé par l’argent, qui n’est pas à une malversation près.
C’est alors que les meutes vont de succéder de façon vertigineuse, en commençant par la vedette du club, et on se retrouve dans un milieu glauque où tous les coups son permis pour arriver à ses fins.
On plonge ainsi dans les USA de l’après-guerre (1949) avec les policiers corrompus, les règlements de compte, l’univers du jeu, la manière dont les jeunes filles en quête d’Hollywood dont traitées comme du gibier etc. j’ai aimé retourner à cette époque, avec des vieux souvenirs des Incorruptibles avec Eliott Ness, que certains ont connu dans ce récit.
Je mettrais un bémol : le récit démarre vraiment très lentement, et j’ai eu de la peine à m’intéresser aux protagonistes, au départ, mais l’auteur sait faire monter le suspense et dévoiler la véritable nature des personnages, et une fois entrée dans le vif du sujet, j’ai beaucoup apprécié ce roman à tel point que j’ai tenté ma chance pour obtenir le précédent: « Une bonne action » pour connaître davantage le passé du héros.
J’ai beaucoup apprécié, entre autres, le dialogue surréaliste entre Archer et Earl, le liftier qui vit dans l’ascenseur où se situe le bureau de Dash.
C’est, encore une fois, ma première incursion dans l’univers de David Baldacci et je prends vraiment le train en marche, car il s’agit de la suite des aventures d’Aloysius Archer mais ce n’est pas gênant, car l’auteur nous livre des éléments du passé au fur et à mesure de l’implication d’Archer auprès de Dash.
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Talent qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur
https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/04/23/le-parieur-de-david-baldacci/
#Leparieur #NetGalleyFrance !
Atlee a décidé de se replonger dans son passé afin de découvrir ce qui s'est passé la nuit où sa sœur a disparu.
Elle retourne à Andersonville là où elle a vécu enfant et où le drame a eu lieu.
Elle interroge ceux qui ont connu ses parents, relit les constats de police de l'époque, revient dans la maison de son enfance. Elle s'aperçoit qu'elle a imaginé des choses erronées. Avec l'aide de Carol, son assistante, elle déterre des secrets enfouis .
Mais un serial killer sévit également et lui donne bien du fil à retordre.
Encore une histoire réussie et plus prenante que la première.
Vivement la suite !
Atlee Pine, agent du FBI travaille près du Grand Canyon. Elle est aidée par Carol Blum, sa collaboratrice .
Une mule est retrouvée éventrée , son cavalier a disparu. Elle va découvrir un énorme complot international qui implique la Russie et la Corée du Nord.
L'enquête est rude et divers services américains trempent dans cette affaire.
Atlee a un passé qui la ronge. A l'âge de six ans, sa sœur jumelle Mercy a disparu et Atlee a été laissée pour morte.
Il y a donc deux enquêtes à suivre et l'histoire est passionnante.
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