bon roman qui se lit bien. secret vérités un mélange qui permet d appréhender des sujets d actualité...
je recommande
Genre : Roman contemporain
Avis : ENGAGÉ
Format : Broché
Quand un roman vous emmène au plus près des discriminations à combattre…
Sous le soleil de la Méditerranée, à Sète, trois amis se retrouvent pour passer chaque mois d’août ensemble. Mais cette année, Basile doit aussi y rencontrer une inconnue. Isabelle et Coco vont-elles l’accompagner dans ses recherches ? Trouveront-ils la même entente que d’habitude alors que chacun a ses propres soucis ? Qui sera vraiment l’inconnue ?
Suivre Dany Rousson comme je le fais veut dire retrouver les couleurs et l’ambiance du Sud-Est, qu’elle fait si bien vivre dans tous ses romans. Dans celui-ci, particulièrement émouvant, c’est la Fête de la Saint-Louis à Sète qu’après lecture je vais avoir envie d’aller découvrir en vrai. Les jouteurs, le combat des lourds, sont un puissant aimant. Mais si les lieux sont attirants pour poser l’histoire, l’intrigue qui se noue au fil des pages, assise sur des thèmes sociétaux (les transgenres) et des évènements lourds (14 juillet à Nice) est captivante et pleine de surprises.
Les trois amis dont les personnalités sont aussi attachantes les unes que les autres m’ont plu par leur fragilité compensée par des volontés déterminées et pleines d’empathie les uns envers les autres. La question de la distance entre amitié et amour ne cesse d’être posée maintenant une curiosité supplémentaire.
J’ai senti la romancière au plus près de ses personnages et du thème fort de l’accord avec soi-même ; il en ressort une émotion importante particulièrement dans les dernières pages. L’histoire d’un Gabriel vivant quinze ans plus tôt, qui nous est racontée en même temps, ajoute une dimension riche et réaliste au récit plus conventionnel et convivial.
Pouvoir pendant quelques minutes, par la magie des mots, approcher les souffrances humaines les plus intimes pour les entendre me paraît être la plus grande fierté de ce roman.
Je remercie Dany Rousson pour sa fidélité et la dédicace chaleureuse. Je suis reconnaissante aux Presses de la Cité de me compter dans leurs partenaires des Services Presse.
Lazare, le Brad Pitt du village, est menuisier et vit seul car il ne veut surtout pas s'engager dans une relation. Séraphine est amoureuse de Lazare et désespère. Pia la fille de Séraphine a adopté depuis longtemps Lazare et se rend compte des sentiments de l'un et de l'autre. Et oui Lazare ne veut pas s'avouer qu'il aime Séraphine. Gérald qui était le meilleur ami de Lazare dans leur adolescence réapparait soudain au village. Il vient voir Lazare car il a reçu une lettre anonyme et se demande qui l'a écrite. Lazare et lui étaient amoureux d'Elisa pendant leur adolescence mais Elisa avait choisit Lazare. Gérald avait été jaloux et a révélé à Lazare des évènements mettant en cause Elisa. Lazare avait suivi Gérald et avait constaté par lui-même : Elisa se prostituait dans une grotte. La scène a mal finie. Elisa a quitté précipitamment le village, les deux amis ont mis fin à leur amitié. Donc Gérald réapparaît. Lazare reçoit aussi une lettre anonyme. Ils pensent que c'est Elisa qui l'a écrite. Gérald emploie un détective privé qui leur donne l'adresse d'Elisa à Strasbourg. Ils vont là-bas la rencontrer. Elle a changé. Elle ne leur en veut pas. Elle a une vie de famille, un emploi. Bref elle est épanouie et bien dans la vie. Ils reviennent sans en savoir plus. Entre temps Caroline la soeur de l'ex amie de Gérald vient au village voir ce dernier. Elle a toujours été amoureuse de ce dernier mais ce dernier l'a toujours considéré comme une bonne copine. Il aime les filles au physique de mannequin et Caroline est plus banale. Elle en souffre. Arrive aussi Charlie, la copine de l'ex compagnon de Séraphine et père de Pia. On apprend que l'ex qui n'a jamais assumé ses fonctions paternelles pense pourtant souvent à sa fille Pia mais... Vivant de magouilles, il est en taule. Charlie n'ayant nulle part où aller vient chez Séraphine car son mec lui avait dit qu'elle était super. Séraphine au grand coeur accueille Charlie qui se montre désagréable avec Lazare. Charlie est en fait une orpheline qui a vécu dans des foyers d'accueil et a été aidée par Marie, une dame malvoyante. Un jour alors que Séraphine est partie avec Pia chez la tante Clémentine à Collioure, Lazare qui trouve que Charlie est louche, se permet de fouiller dans ses affaires. Charlie lui a en effet jeté des réflexions qui laissent penser qu'elle sait quelque chose à propos d'Elisa et du corbeau qui envoie les lettres anonymes. Il trouve alors une photo sur laquelle il est avec Gérald et Elisa. Il se demande pourquoi elle est en possession de cette photo puisqu'il n'en existait que 3, une pour lui, une pour Elisa et une pour Gérald. Le soir il l'attend et ils ont une discussion ensemble. Il apprend alors que Marie et Elisa ne font qu'une seule et même personne. Mais surtout grâce à Caroline on apprend qui est le fameux corbeau... Bref une petite histoire d'amour et d'amitié sur les bords de la Cèze. Un livre léger et sympa à lire.
Comme chaque année à pareille époque, j'avais envie de lecture un peu plus douce que ce que je lis habituellement et que ce qui s'annonce avec la rentrée littéraire.
C'est la chronique sensible et enthousiaste d'une Babelionaute, dont je lis les billets avec beaucoup d'intérêt, qui m'a conduite à jeter mon dévolu sur "Les ricochets de la vie".
Jacquotte et Max Constantin reçoivent, en cet été 1986, à l'Isle-sur-la-Sorgue, leurs deux petits-enfants, Nans, 11 ans et Fanny, 6 ans. Ils vont, sans le vouloir, faire remonter à la surface un secret bien enfoui qui a failli briser le couple de leurs grands-parents et et qui les maintient éloignés de leur fille qui vit à Lille.
Dany Rousson décrit avec sensibilité et empathie les tensions qui peuvent traverser un couple et une famille, la force des liens qui en unit ses membres qui peuvent se distendre jusqu'à ce qu'un drame vienne en rappeler toute la valeur.
L'auteure exalte son amour et son attachement pour la région où elle vit, dans le Gard. Elle fait de l'Isle-sur-la-Sorgue l'écrin de son roman. Ses descriptions m'ont transportée dans ce village où j'ai passé des vacances, hors saison, il y a quelques années et que je n'ai pas oublié; j'ai pu m'y imprégner de l'atmosphère des vieilles pierres, longer les canaux chargés d'histoire et chiner dans ce village, royaume des brocanteurs.
Un agréable moment passé en compagnie de la famille Constantin, une lecture apaisante, propice aux souvenirs.
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