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Après « Montagnes russes », je voulais retrouver le trait de Camille Benyamina. J’ai donc lu cet album de 2014 qui relate l’histoire du « monstre en jupon », Violette Nozière accusée à l’âge de 19 ans de parricide avec préméditation. L’album ne se focalise d’ailleurs pas sur « le procès du siècle » mais bien sur ce qui a précédé et a mené Violette à ce crime odieux (son père est mort, pas sa mère).
J’ai été totalement emballé par l’ambiance graphique générale, les couleurs, les tons, les personnages et en particulier Violette que j’ai trouvé incroyablement vivante, expressive et belle dans sa candeur et sa mythomanie ! Car oui Violette a voulu dépasser sa condition modeste en couchant avec des hommes et en mentant… Un engrenage qui la mène à souhaiter la mort de ses parents puis à passer à l’acte, presque naturellement. J’ai d’ailleurs été dérangé par ce côté inconscient, insouciant à l’extrême… mais c’est justement ce comportement qui pose question. Qui était vraiment Violette ? Un cahier final vient apporter quelques explications… Chacun se fera sa propre idée.
Au final un album splendide à l’ambiance très réussie pour une histoire scandaleusement dérangeante.
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