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Ce livre, cet auteur c'est d'abord une langue, des mots qui décrivent chaque bruissement de la rivière ou d'un feuillage, chaque odeur de la terre ou de la neige, chaque couleur du ciel ou de la mine, c'est une palette de sensations, de détails de la nature . L'histoire est simple, celle d'un homme et d'une mine. finalement ce n'est pas l'histoire d'une mine, un peu celles des hommes, c'est surtout l'histoire de la nature autour des hommes.
Très beau livre
Bernard Clavel nous fait vivre la vie d'une famille de pionniers, nos frères et soeurs livrés à la vie. Il y a la nature, à la fois belle et offerte mais aussi rude et impitoyable. Il y a le progrés pour le meilleur et pour le pire. Il y a la lente et douce poésie de la vie et l'impuissance de l'homme face à sa destinée. Remarquable.
Etant aux 24 Heures du Mans ce week-end, j'ai ouvert ce livre dans le TGV qui roulait vers Le Mans en pensant que, peut-être, j'allais le lire en... 24h. Raté ! J'ai mis plusieurs jours pour le terminer. Non pas qu'il n'était pas intéressant, bien au contraire, mais simplement parce que je n'ai pas vu le temps passer en regardant les voitures sur le circuit et je n'ai quasiment pas lu.
Bien sûr, cette histoire est datée (Le Mans, 1967) ; pourtant la passionnée que je suis, fréquentant ce circuit depuis plus de 20 ans, n'a pas été dépaysée. Oui, le circuit a été un peu remodelé ; oui, la sécurité des pilotes et celle des spectateurs ont bien été renforcées ; oui, les technologies modernes ont remplacés les chronomètres (encore que...) et les feuilles de papier... pourtant, l'essence du Mans transparait entre les pages de ce livre qui est un excellent témoignage d'une époque passée, avec des pilotes débutants qui deviendront connus, avec des vitesses qui ont atteint d'autres sommets, avec cette ambiance qui, déjà, transformait le circuit en une grande kermesse réunissant petits et grands autour de ces bolides étonnants et fascinants.
Ce reportage d'un grand écrivain est une bonne manière de se plonger dans l'histoire de cette exceptionnelle course automobile qui, personnellement, me fait toujours rêver.
Alors, oui, j'ai adhéré à fond à cette histoire et je la conseille à tous, même ceux qui ne s'intéressent pas au sport automobile. Car il s'agit avant tout d'une histoire d'hommes et de femme qui ont un gros coeur et une passion chevillée au corps.
La force de ce roman , c'est la maîtrise de l'écriture, la manière dont on s'attache au destin de ce réfugié espagnol fuyant la guerre d'Espagne mais surtout le souvenir de sa femme morte pendant son absence et ces images qui le torturent. Petit à petit, il renoue avec la vie , au travers de cette terre de Franche-Comté où il échoue en plein hiver 1939. j'ai beaucoup aimé le portrait en pointillé de chacun des personnages, esquissé par petites touches, et cet amour de la terre qui transcendent les pages .
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