J’ai commencé le roman avec entrain avec un tel sujet : une île en Bretagne, des oiseaux protégés, un semblant de vie sauvage pour quelques semaines et la solitude, choisie !
Louise est jeune et manifestement très immature, elle est très attachée à son père qui l’a élevé seul après le décès de sa mère. Elle se pose des questions sur ces semaines qu’elle va passer sur cet îlot, sans confort et sans compagnie.
Tout ceci est normal mais il semble que peu de questions lui soient venues avant d’embarquer avec son professeur pour aller sur l’île ! J’ai trouvé très bizarre et assez malvenu que son professeur se pose des questions sur le bien-fondé de sa décision de la laisser passer l’été là-bas !
Il n’y a qu’une cabane sans confort sur l’île, un phare, un territoire grillagé pour protéger les nichées d’oiseaux marins ; des touristes qui débarquent tous les jours pour visiter l’île et voir les oiseaux et un téléphone qui sonnera tous les soirs avec un appel de son professeur !
Question solitude, la notion est à revoir car la venue des touristes est une constante tout comme l’appel téléphonique journalier ! Que Louise se mette dans des états catastrophiques parce que son père ne l’appelle pas alors qu’il est restaurateur et qu’elle a choisi sa situation m’a beaucoup gênée ! Ajoutez à ça des visiteurs masculins qui ne peuvent être que de potentiels violeurs, très manichéen et d’une généralisation déplacée ! Et son professeur qui se demande s’il n’est pas tombé amoureux... j’ai eu l’impression de me retrouver dans un mélo où la sauvegarde des oiseaux avait peu de place ; la découverte et l’apprentissage de soi-même tout aussi peu !
Je suis ressortie plutôt déçue de cette lecture, trop d’empilement de faits, un peu au hasard, pour dramatiser une histoire qui ne m’a pas du tout convaincue !
#Uneîlepourelle #NetGalleyFrance
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