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Aimee De Jongh

Aimee De Jongh

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Articles en lien avec Aimee De Jongh (1)

Avis sur cet auteur (44)

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    Couverture du livre « Sa Majesté des mouches » de Aimee De Jongh aux éditions Dargaud

    Claire @fillefan2bd sur Sa Majesté des mouches de Aimee De Jongh

    Un avion s’écrase sur une île perdue au milieu de l’océan. À son bord, de jeunes garçons et leurs accompagnateurs. Le premier des rescapés est Ralph, un garçon de 12 ans. Il erre dans la forêt à la rencontre d’autres survivants. Il retrouve un autre garçon, surnommé Cochonnet. Ensemble, ils...
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    Un avion s’écrase sur une île perdue au milieu de l’océan. À son bord, de jeunes garçons et leurs accompagnateurs. Le premier des rescapés est Ralph, un garçon de 12 ans. Il erre dans la forêt à la rencontre d’autres survivants. Il retrouve un autre garçon, surnommé Cochonnet. Ensemble, ils partent à la recherche d’autres enfants, les adultes ayant tous disparu.

    Armés d’une conque trouvée sur la plage, les deux garçons lancent un cri d’appel. Une vingtaine d’enfants leur répondent et tous se regroupent sur la plage pour faire connaissance. Ils sont vêtus d’uniformes scolaires. D’âges différents, ils ne se connaissent pas.

    Ralph, voulant fédérer le groupe de garçons, se propose de devenir leur chef. Il coupe ainsi l’herbe sous le pied de Jack, un autre grand, le blessant par cet outrage.
    Les garçons décident d’organiser leur survie, chacun trouvant un rôle à jouer. Les grands se chargent d’allumer le feu, construisent des cabanes et vont chercher de quoi se nourrir. Les petits restent sur la plage, ne pensant qu’à jouer et à manger.
    Mais cette organisation sociale, créée de toutes pièces et dénuée d’adultes référents, peut-elle fonctionner avec un groupe, aussi hétéroclite et si jeune, laissé à lui-même ?

    C’est ce que William Golding a voulu montrer en écrivant Sa Majesté des mouches (Lord of the Flies) sorti en 1954. Devenu un classique de la littérature britannique, ce roman a été traduit dans de nombreuses langues.
    C’est ainsi que des jeunes lecteurs, comme Aimée De Jongh, ont été marqués par ce récit. L’autrice de Jours de sable avait en tête depuis longtemps d’en faire une adaptation graphique. C’est maintenant chose faite avec cet album, fidèle au récit originel, de 352 pages édité chez Dargaud.
    L’autrice, avec ses très belles illustrations et son respect du texte, nous plonge ainsi dans cette terrible histoire. Là où peurs et différences vont amener des enfants à commettre l’irréparable.

    Une très belle adaptation graphique que cet album, à l’image du travail d’Aimée De Jongh qu’on ne peut qu'apprécier.
    Il bénéficie en outre d'une parution dans une quinzaine de pays pour fêter les 70 ans de la publication du roman.

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    Couverture du livre « Sa Majesté des mouches » de Aimee De Jongh aux éditions Dargaud

    bulle.noire sur Sa Majesté des mouches de Aimee De Jongh

    Une forêt dense, une plage et un jeune garçon en tenue d'écolier anglais qui escalade une falaise.... Ralph fait partie des enfants, seuls survivants échoués sur cette île après un crash d'avion. Sans adultes, Il faut s'organiser, pour survivre, pour signaler sa présence. Après une période...
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    Une forêt dense, une plage et un jeune garçon en tenue d'écolier anglais qui escalade une falaise.... Ralph fait partie des enfants, seuls survivants échoués sur cette île après un crash d'avion. Sans adultes, Il faut s'organiser, pour survivre, pour signaler sa présence. Après une période d'insouciance, les désaccords commencent à créer des troubles au sein de la troupe. 
    Aimée de Jongh a été choisie pour réaliser la première adaptation graphique du roman de William Golding publié il y a 70 ans. Son travail est d'une grande fidélité reprenant des phrases originales, imposant des moments intenses de silence, et surtout incarnant bien les différents personnages: le gentil Ralph, le violent Jack sans oublier Cochonnet (ou Piggy, Porcinet...).
    La force du roman, que j'avais manifestement oubliée, m'est revenue d'une façon surprenante. Les atmosphères sont bien rendues, entre la forêt sombre et la plage lumineuse. La montée en puissance se fait doucement, page après page. Il me semble surtout que Aimée de Jongh a cherché à rendre le récit accessible au plus grand nombre et de ce côté-là, c'est réussi. 
    "C'est quoi le mieux ? L'ordre et le salut, ou la chasse et le chaos ?"La puissance métaphorique est intacte. Cette belle version graphique vient rappeler à quel point le roman de William Golding analysait finement la psyché humaine. Le recours aux rites, la tentation de la violence, le rôle du groupe, le refus des règles... Écrit il y a plus de 70 ans, juste après la 2nde guerre, "Sa majesté des mouches" est toujours d'actualité.

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    Couverture du livre « Soixante printemps en hiver » de Ingrid Chabbert et Aimee De Jongh aux éditions Dupuis

    H sur Soixante printemps en hiver de Ingrid Chabbert - Aimee De Jongh

    Les dessins sont bons, les couleurs tendres, le sujet touchant.

    Les dessins sont bons, les couleurs tendres, le sujet touchant.

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    Couverture du livre « Jours de sable » de Aimee De Jongh aux éditions Dargaud

    Rédactrice sur Jours de sable de Aimee De Jongh

    Coup de cœur pour ce magnifique album d'Aimée de Jongh !
    Les dessins et photos y sont d'une puissance bouleversante, le scénario lourd et fiévreux…
    Il m'a beaucoup fait penser à ce monument de la littérature américaine : Les raisins de la colère de Steinbeck (j'ai maintenant très envie de le...
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    Coup de cœur pour ce magnifique album d'Aimée de Jongh !
    Les dessins et photos y sont d'une puissance bouleversante, le scénario lourd et fiévreux…
    Il m'a beaucoup fait penser à ce monument de la littérature américaine : Les raisins de la colère de Steinbeck (j'ai maintenant très envie de le relire car ça fait une éternité…).

    En effet, on retrouve dans ce roman graphique cette même thématique de la grande dépression des années 30, combinée à l'épisode de "Dust bowl" qui auront au final occasionné la ruine de beaucoup d'agriculteurs américains.

    Le "dust bowl" est un phénomène qui a touché l'Amérique dans sa chair et qui a profondément marqué les esprits : des vents de poussières qui balayaient tout sur leur passage et ont ruiné des fermiers déjà fragilisés par la grande dépression, des familles obligées de fuir parce que leurs enfants finissaient par tomber malades et qu'elles n'avaient plus de quoi les soigner ou les nourrir…
    Une crise écologique, économique et humanitaire : une hécatombe !

    Ce mélange de terre et de poussière est encore pire que le sable, il est plus fin et plus sournois : il s'insinue dans chaque interstice et pénètre sauvagement les voies aériennes, les poumons… La poussière tue les hommes et la nature devient stérile.
    C'est ce qui se passe lorsqu'on décide de faire d'une prairie verte en surface de vastes champs en monoculture et de sur-labourer en zone potentiellement aride. La surface finit par s'appauvrir, ne reste que la terre et la poussière, et lorsqu'une sécheresse plus intense survient elle provoque ce genre de désastre.

    Si le dust Bowl qui a dramatiquement touché cette zone qui s'étend entre l'Oklahoma, le Kansas et le Texas est un phénomène rare (il a disparu avec le retour de la pluie en 1939), il n'en reste pas moins que le risque existe toujours (d'après les spécialistes) et on pourrait voir réapparaître ce fléau à la faveur du réchauffement climatique…

    Alors dans cette bd il y a bien sûr cette première trame, mais il n'y a pas que ça : l'autrice parle aussi du rapport que l'on entretient à l'image et du métier de journaliste/photo-reporter (on a tous, un jour, été touché par certains clichés, comme cette photo d'une mère migrante prise par Dorothea Lange).
    Cette photo a-t-elle pour objet de dénoncer ou de faire du sensationnel ? Pourquoi fait-on les choses ? Quel sens donner à ce métier ? Humanisme ou voyeurisme ?
    C'est bien par la photo qu'Aimée de Jongh s'est intéressée à l'histoire du Dust Bowl, touchée par la vision d'une maison prise dans un insondable nuage de poussière.
    Plus tard, titulaire d'une bourse pour son projet, elle s'est rendue aux États-Unis pour s'imprégner des lieux et refaire la route des "migrants climatiques" qui fuyaient vers la Californie (le compte-rendu de son voyage est disponible sur son site, c'est évidemment très intéressant !).
    Incroyablement, ce roman graphique est peut-être le seul à évoquer le dust bowl !
    Il faut le lire ! Je compte sur vous, pas de déception possible…

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