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Rentrée littéraire 2016 : quand les auteurs sont touchés et inspirés par l'actualité

Conseils de lecture pour cette rentrée 2016

Rentrée littéraire 2016 : quand les auteurs sont touchés et inspirés par l'actualité

Les affaires ou les événements tragiques questionnent et intriguent, en cette rentrée littéraire, ils inspirent les auteurs. 

Récit, fiction, quelle part de réel dans ces romans qui s'approchent autant de la réalité ?

 

Où l'on retrouve bien en place dans les rayons des libraires :

- Les tueurs ou leurs victimes, avec d’un côté l’affaire Fourniret, et de l’autre l'affaire Laetitia, victime trop souvent oubliée.

Harold CobertLa mésange et l'ogresse (Plon) ou Ivan Jablonka, Laëtitia (Seuil) 

- Les années 1969 et l’affaire Charles Manson qui passionne toujours, même aussi longtemps après, des deux côtés de l’atlantique.

Emma Cline, The girls (La Table Ronde) et Simon Liberati, California girls (Grasset)


- Les attentats, l'incompréhension et l'indicible.

Laurence Tardieu et à la fin le silence (Seuil), Karine TuilL'insouciance (Gallimard) ou Julien SuaudeauNi le feu ni la foudre (Robert Laffont)

Retrouvez l'interview vidéo de Julien Suaudeau ici

Retrouvez le compte rendu de la rencontre avec Karine Tuil ici


Et quand ce n'est pas l'homme qui est acteur de son propre malheur, ce sont les éléments qui se déchainent, comme Yolanda, l’ouragan le plus terrible des Philippines que l'on retrouve dans le roman d’Anais Llobet, Les mains lâchées (Plon)

Retrouvez la bibliothèque idéale d’Anaïs Llobet ici

 

 

  • Les "affaires"...

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      Couverture du livre « La mésange et l'ogresse » de Harold Cobert aux éditions Plon

      La mésange et l'ogresse de Harold Cobert

      L'avis de Denis Arnoud :
      "L’affaire Fourniret, tout le monde en a entendu parler. C’est ce thème qui s’est imposé à Harold Cobert pour son nouveau roman. Car c’est bien d’un roman dont il s’agit, mais un roman si documenté et si bien mené qu’il pourrait être confondu avec un récit, un témoignage."

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      Couverture du livre « Laëtitia ou la fin des hommes » de Ivan Jablonka aux éditions Seuil

      Laëtitia ou la fin des hommes de Ivan Jablonka

      L'avis de Virginie Vertigo :
      "Elle n’avait été que « l’affaire », celle débutée avec sa disparition dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011 puis matérialisée avec la découverte de son corps quelques semaines plus tard.
      Elle n’avait été que la victime parmi d’autres d’un délinquant sexuel.
      Elle n’avait été que cela jusqu’à présent Laëtitia Perrais. Ivan Jablonka, dans cet ouvrage, souhaite qu’elle soit ce qu’elle était réellement : une jeune fille de dix-huit ans avec des envies, des passions, des désirs, des peurs ; une jeune femme au parcours personnel difficile et qui explique en partie sa fin brutale."

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      Couverture du livre « The girls » de Emma Cline aux éditions Table Ronde

      The girls de Emma Cline

      L'avis de Assmaâ Rakho-Mom :
      "A 27 ans, l’Américaine Emma Cline signe un premier roman à la fois puissant et éprouvant qui fait d’elle une des révélations de la rentrée littéraire 2016.
      On ressort du livre comme d’un nauséeux brouillard. Emma Cline saisit par la finesse psychologique de son premier roman. On est à la fois transportés et sonnés. Une prouesse rare."

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      Couverture du livre « California girls » de Simon Liberati aux éditions Grasset

      California girls de Simon Liberati

      L'avis de Léa Touch Book :
      "...voici California Girls de Simon Liberati, la secte Manson fait donc couler de l'encre (et du sang) pour cette rentrée littéraire, est-ce que ce livre réussit à se démarquer ? La réponse est clairement OUI.
      36 heures, c'est la durée, le laps de temps que couvre ce roman.
      Les âmes sensibles ne tiendront pas la moitié du livre, c'est un roman très fort, très dur, très sombre à l'image de celui qui fût le symbole d'une communauté : un gourou, un manipulateur, un monstre. Alors qu'Emma Cline ne cite pas les noms, changent certains faits, Simon Liberati lui décrit et cite tout. Personne ne sera épargné. Il faut être prêt et se lancer dans cette lecture !"

  • Ces évenements qui bouleversent tant de vies...

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      Couverture du livre « Les mains lâchées » de Anais Llobet aux éditions Plon

      Les mains lâchées de Anais Llobet

      L’avis de Nadia Christin :
      "C'est un livre extrêmement poignant et touchant, qui traite du typhon meurtrier Yolanda. Cette lecture est d'autant plus touchante lorsqu'on sait qu'Anaïs Llobet était présente aux Philippines en 2013 lorsqu'il y a eu un typhon. Ce livre est donc en partie autobiographique."

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      Couverture du livre « À la fin le silence » de Laurence Tardieu aux éditions Seuil

      À la fin le silence de Laurence Tardieu

      L'avis de Florian Berouet :
      "Comme pour le 11-Septembre, chacun de nous se souviendra toujours de ce qu'il faisait le 7 janvier 2015... Le roman de Laurence Tardieu s'ouvre sur les attentats à Charlie Hebdo et se referme avec la tragédie du Bataclan. Presque une année, où l'effroi le dispute à l'incompréhension, où l'on se demande avec elle – tellement son propos remue l'esprit – à quoi bon se lever le matin et se prendre en pleine face l'absurdité d'une vie qu'il est si facile d'anéantir.
      À la fin le silence offre des lignes poignantes et très douces pour tenter de dire la barbarie des hommes et le miracle de naître et d'être en vie. Les larmes ne sont pas toujours bien loin... et c'est si bon, d'être touché au cœur par tant d'élégance."

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      Couverture du livre « L'insouciance » de Karine Tuil aux éditions Gallimard

      L'insouciance de Karine Tuil

      L'avis de Nicole Grundlinger :
      "Une puissance narrative qui vous happe dès les premières pages pour ne plus vous lâcher, une tension parfaitement maîtrisée du début à la fin et surtout, un récit tellement ancré dans le 21ème siècle qu'il risque d'en devenir un témoignage de référence pour les générations à venir."

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      Couverture du livre « Ni le feu ni la foudre » de Julien Suaudeau aux éditions Robert Laffont

      Ni le feu ni la foudre de Julien Suaudeau

      A l'instar de "Paris" le poème de Louis Aragon, Julien Suaudeau invente un Paris d'avant, avant les tirs, avant les morts, avant l'horreur. Le Bataclan est pour un soir encore une salle de spectacle vers laquelle convergent des gens heureux...
      "Rien n’est si fort ni le feu ni la foudre
      Que mon Paris défiant les dangers
      Rien n’est si beau que ce Paris que j’ai
      Rien ne m’a fait jamais battre le cœur
      Rien ne m’a fait ainsi rire et pleurer
      Comme ce cri de mon peuple vainqueur
      Rien n’est si grand qu’un linceul déchiré
      Paris Paris soi-même libéré"

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