"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un VOYAGE EN ABSURDIE, terre des « divagations » de Stéphane de Groot , bien connu des téléspectateurs de Canal+ par son émission « Retour sur le futur », constitué de 50 chroniques où il évoque ses rencontres avec des personnalités du spectacle ou de la politique.
Chronique qu'il présente ainsi dans quelques extraits de la 4e de couverture du recueil : « D'une simple touche sur mon clavier à spirale …. j'ai vu danser Régine le twist à gaine, je me suis transporté dans la baraque d'Obama......... me suis encastré dans Fidel, ….ai fait marcher Delon en large , ai été à la peine avec Jean-Marie.... »
Bien sûr, chacun de ces textes est plus destiné à être entendu que lu, car il est basé sur une succession de calembours par lesquels des expressions peuvent suggérer , selon la façon dont on les prononce, une double interprétation à effet comique . Le personnage célèbre qu'il évoque en est alors quelque peu démythifié.
Un cocktail de 50 chroniques basées sur le comique de l'absurde, cocasses, gentiment impertinentes .
A déguster avec modération, par petites gorgées , sous peine de s'en trouver rapidement saoûlé .
Mais laissez-vous tenter ....
Voyages en Absurdie est un petit recueil de chroniques totalement jubilatoires que Stéphane de Groodt jadis chroniqueur sur Canal, nous déclamait à vitesse grand V le dimanche midi chez Maïténa. C'est drôle, caustique et dense, ça pétille dans tous les sens. Deux conseils de lecture si je puis me permettre: premier conseil: à lire par petites touches sous peine de frôler la surchauffe, deuxième conseil: à relire à haute voix; ce qui permet de repérer d'autres calembours, jeux de mots et contrepétries que l'on n'avait pas repéré auparavant. Cet homme est fou mais drôle mais fou!
Superbe texte, en fait des textes comme une boîte de chocolat - délicieux et jubilatoire, mais qui m'a semblé difficile à lire. Car pour bien comprendre ces textes il faut avoir le rythme de diction de l'auteur.
Quel florilège de bons mots, ça fuse, ça crépite presque à chaque ligne ; ça jongle avec les mots comme dans les chansons de Boby Lapointe.
Un livre à ne pas lire d’une traite mais à déguster par chapitre. Ils sont courts ces chapitres, mais plus savoureux les uns que les autres.
De plus, en lisant, on imagine la tête de Stéphane de Groodt et on entend sa voix, et ça rajoute encore au charme.
C’est bien simple j’adore
Stéphane de Groodt est un acteur, il est aussi chroniqueur sur Canal+. Ce livre est un condensé de ses chroniques, totalement barrées, absurdes, d'où le titre (emprunté à Michel Sardou, je connais mes classiques, que j'écoute lorsque je m'ennuie). Stéphane de Groodt est totalement fou. Il part sur un sujet donné, bifurque, part dans des digressions qui n'ont rien à voir, et hop, une petite pirouette plus tard, le voici, comme par magie, revenu à son point de départ ! C'est une valse à mille temps de jeux de mots, des jeux avec les sons, des jeux avec le rythme ; je vous conseille d'ailleurs d'écouter une ou deux de ses chroniques si vous ne l'avez pas encore fait ou de le voir dans un film, ou téléfilm pour avoir une idée très précise de sa voix et de sa scansion, ainsi, lorsque vous lirez un texte, vous l'entendrez à travers ces filtres. En relisant ce que je viens d'écrire, je m'aperçois que je vais sans doute passer pour un type un peu barré moi aussi, mais sachez que je lis en m'entendant dans ma tête ou alors, lorsque je connais la voix de l'auteur et qu'elle est typique (comme celle de S. de Groodt) je lis en l'entendant ! C'est grave docteur ?
Au départ, je voulais faire un billet "dans le genre" du livre, mais la barre est haute, et bien que je ne rechigne point en petit comité à des jeux de mots pourris, qui demandent un poil de réflexion, j'avoue que l'on ne joue pas dans la même catégorie, l'auteur et moi. Je jette l'éponge avant même de lutter. Je me contenterai donc d'un article qui sera forcément plat, enfin plutôt hors d'œuvre, voire même simple amuse bouche avant le roboratif, le "qui-tient-au-ventre" et néanmoins très léger, on ne ressortira pas de ce bouquin lourd et mal en point, au contraire.
A part quelques personnalités, souvent décédées -donc plus alitées- (Brel, Brassens, Ventura, ...) Stéphane de Groodt égratigne tout le monde jamais franchement méchamment, toujours avec un décalage qui lui permet de dire des choses parfois "shocking" comme cette visite à Elisabeth II : "Complètement en transe, elle poursuit en me parlant de son mari et de sa position lorsqu'il pénètre dans l'arène... médiatique. Qu'une fois dedans, il s'emmerde, et que c'est là qu'elle mesure la chance d'avoir un prince consort... Je l'invite à prendre un petit coup de verveine pour se calmer, mais elle me dit qu'au contraire, après tant d'années de retenue, elle veut se lâcher grave, et que pour une fois elle jubile. En même temps, c'est un jubilé... Et voilà qu'elle se lève pour me faire un strip-tease. Le problème, enfin, problème, c'est qu'elle avait tellement de couches qu'après vingt minutes d'effeuillage elle était toujours habillée. [...] Je tente de fuir cette famille de dingues. En partant je vois passer la reine avec un truc en caoutchouc assez équivoque. J'ai compris ce que c'était quand je l'ai entendue chanter à tue-tête un vibrant... "God'... Save the Queen"... (p.96/97)
Une autre précision sur mes caractéristiques de lecteur, si j'entends le texte dans ma tête, comme dit plus haut, je visualise aussi beaucoup, le strip-tease de la reine d'Angleterre est ainsi assez... troublant et/ou effrayant ainsi que la conclusion de la chronique. Je pourrais vous citer des pages et des pages, insistant sur le choix des mots, tous sont importants et peuvent avoir un double sens. Une rencontre avec Jean-Marie Le Pen ? "Alors même si j'étais un peu dans le gaz, enfin c'est un détail..." (p.122), avec Julian Assange ? "Sans savoir si j'allais trouver un Julian courbé par la pression, ou au contraire un Julian clair dans sa tête, je décidai donc d'aller crever l'abcès avec mes questions avant que Julian le perce !" (p.25/26), avec Carla Bruni ? "Fronçant les sourcils, enfin serrant les fesses quoi, elle m'avoue ne pas avoir le cœur à la chansonnette car elle s'inquiète pour son époux, qu'elle juge Gentil... [...] Bling-Bling !... C'est alors consonne à la porte et que je la voyelle se précipiter. Quatre consonnes et trois voyelles, mais c'est bien sûr, c'est Raphaël."(p. 50), avec Mitt Romney qui en a assez qu'on fasse des jeux de mots avec son prénom ? "C'est la goutte qui fait déborder la casserole, il en a marre Mitt ! Il se met alors dans tous ses états, cinquante, quand même, s'excite au point de faire un malaise, et paf, le Mitt s'effondre !" (p. 166)
Pour une fois, le bandeau, qui n'en est pas un d'ailleurs, puisque c'est la vraie couverture, sans ajout, n'est pas usurpé, ce type est déjanté, décalé et... Belge. Mais il est drôle quand même. Ou alors il est drôle parce qu'il est Belge -non, ça ne marche pas, y'a Johnny. Ou Belge, parce qu'il est drôle -ben, non, nous on a... tiens, Philippe Geluck, ou Walter. Ou encore, il est Belge et drôle mais sans rapport entre ces deux faits -et vice-versa...
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