Dans cet ouvrage magistral, P. Fritzsche déchiffre l'énigme de l'emprise idéologique du nazisme sur le peuple allemand.
Un des principaux attraits du nazisme résidait dans le fameux concept de Volksgemeinschaft - une « communauté de gens » qui appelait les Allemands à faire partie d'un grand projet pour réparer les torts du traité de Versailles, rendre le pays fort et vital, et pour débarrasser le corps politique des éléments malsains. L'objectif était de créer une nouvelle conscience de soi nationale et raciale chez les Allemands.
Pour que l'Allemagne vive, d'autres - en particulier les Juifs - devaient mourir.
À partir d'agendas, journaux intimes et correspondances privées, l'auteur révèle les craintes des Allemands, leurs désirs, et leurs réserves, tout en montrant comment les concepts nazis saturaient la vie quotidienne. Fritzsche examine les efforts des Allemands pour s'adapter aux nouvelles identités raciales, pour croire à la nécessité de la guerre, pour accepter la dynamique d'une destruction inconditionnelle - bref, pour devenir nazis.
Puissant et provocateur, cet ouvrage livre un portrait glaçant de la manière dont une idéologie se met en place.
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