"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Henri Le Saux était moine, écrivain, poète et mystique, un des ascètes cachés du xxe siècle qui se nourrit intensément de silence et de recherche de l'Au-delà divin.
Les quatre-vingt-douze lettres qu'il adressa, entre 1952 et 1973, à sa soeur Marie-Thérèse, moniale bénédictine à l'abbaye Saint-Michel de Kergonan, témoignent du lien fraternel et spirituel fort, tissé au fil des ans entre deux âmes pénétrées d'une même spiritualité monastique : « Tu sais, désormais, tu tiens en quelque manière ma place à Kergonan » (lettre du 17 juillet 1952). Cette correspondance apporte un éclairage nouveau, pleinement ancré dans le quotidien de la vie mais aussi profondément mystique, sur la vocation si particulière de cet infatigable pèlerin de l'Absolu. Plus précisément, elle nous enseigne - et c'est là toute son originalité - qu'Henri Le Saux est resté moine dans l'âme et en relation avec son monastère, au sein même de son expérience novatrice en terre indienne.
Peu d'hommes ont incarné leur vocation avec une telle radicalité.
Les trente fragments choisis dans ce recueil de lettres, présentés et commentés chronologiquement, reconstituent le témoignage d'une expérience d'intériorité intégrant la dimension orientale. Une expérience ultime d'être, au-delà du mot « Dieu », qui invite simplement le chercheur d'Absolu à s'élancer vers le chemin de l'espace intérieur - « vers l'Orient du coeur » -, là où se lève la Lumière.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !