Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Après avoir longtemps inspiré la méfiance, les émotions apparaissent aujourd'hui comme un ultime refuge et un gage d'authenticité : il faut « faire ce qu'on ressent » et « ressentir ce qu'on fait ». Soit... mais si nos émotions nous trompaient ?
Il y en a que nous nous cachons à nous-mêmes, d'autres que nous nous interdisons d'éprouver parce que nous en avons un jour reçu l'ordre, et d'autres encore que nous croyons les nôtres, mais qui ont été introduites en nous comme un corps étranger. Ainsi, lorsque nous sommes anxieux, tristes ou effrayés par la vie, ce n'est pas forcément « nous »...
En connaissant mieux l'histoire de notre famille, en interrogeant nos proches et en nous posant les bonnes questions, nous pouvons nous défaire des émotions qui ne nous appartiennent pas et accueillir celles qui correspondent à notre propre façon d'être au monde.
Dans la première partie, Serge Tisseron nous parle des émotions de proximité (que l’on ressent parce qu’un proche nous les communique à son insu) et des émotions prescrites (émotions qui nous sont imposées), ce sujet est intéressant, j’ai cependant regretté que cette analyse reste théorique, pas d’invitation à l’introspection, d’outils pour le lecteur.
Plus loin dans le livre lorsque Serge Tisseron parle de la résilience, on est en plein conflit d’école…et là franchement, j’ai trouvé cela ennuyeux.
Intéressant intellectuellement, ne permet guère un travail de développement personnel.
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