Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
« Se peut-il que le destin d'un film, d'une vie, de la vie qu'un film ambitionne de résumer, puisse tenir en une seule image, un seul photogramme, lequel contiendrait dès lors tout le mystère et l'aléa de cette existence, toute son incertitude, son ambiguïté, sa fragilité, sa vulnérabilité, et partant toute sa beauté ? ». La question contient son hypothèse. En interrogeant de façon délicieusement exigeante et sensible l´une des figures de monstre les plus célèbres, celle du Docteur Victor Frankenstein filmée par James Whale en 1931, Pascal Gibourg une réflexion qui repose sur une conception de l´image libérée des concepts figés. À l´ordre du visible, s´oppose celui de l´invisible, capable de retourner le sens premier de l´image et de nous révéler, si tant est que l´on veuille bien s´y soumettre (ou s´y abandonner), ce qui fait véritablement cinéma. Ce qui fait, aussi, qu´un classique est inépuisable et qu´à partir de lui peut s´ériger quelque pensée originale sur le monde duquel on le ressaisit.
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