"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'ouvrage en traduction française réunit des poèmes choisis par Idea Vilariño elle-même. En 2003, l'éditrice, femme de lettres et critique littéraire Inés Larre Borges, directrice des éditions Cal y Canto (Montevideo), propose à Idea Vilariño de sélectionner les textes qui lui sont les plus chers afin de constituer une petite anthologie. Ultima antologia paraîtra en 2004. Il s'agit principalement de poèmes d'amour la plupart implicitement dédiés à Juan Carlos Onetti... Mais Idea n'écrit pas que des poèmes d'amour. Depuis toujours engagée contre les injustices et les terribles abus infligés aux peuples d'Amérique latine, elle sait hurler, de désespoir et parfois d'espérance. Elle évoque le Nicaragua, Cuba et la Baie des Cochons, le Vietnam, le Guatemala : oppression et résistance dans la grande et la petite histoire des hommes qui... finira mal, qui finira... mais où demeurera, sans doute, la seule parole poétique. L'écologie la concerne très tôt (Cielo, Cielo date de 1947) : les horreurs faites à la planète et aux hommes où la torture physique ou mentale égale la contamination des eaux, du lait, du pain, des fruits, éléments vitaux. Idea le sait, nous fréquentons toujours le bord des destructions. D'où cette alternance constante chez elle de mélancolie et d'indignation, cette juxtaposition de cris, de prières, d'injures et de mots d'ordre.
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