Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Il est évident qu'aucun art ne trouve jamais en lui-même seulement le principe de son changement et qu'il n'existe pas d'histoire autonome de l'art.
La littérature elle-même se renouvelle le plus souvent par ses marges, par des apports étrangers à ce qui participe de son être même, dans les discours connexes qui sont souvent au plus près d'elle, qui évoluent avec elle, et qui sont parfois ce quipermet à une parole autre de surgir. Elle ne se transforme souventqu'en intégrant des genres désignés comme " bas " par les théoriciens classiques ; elle s'écrit de toute façon avec ou contre ces discours, ces textes voisins, le plus souvent en rapport direct avec eux, dans une situation de tension dialectique qui permet à de nouvelles écritures d'advenir et de s'imposer.
Elle ne peut même que s'ouvrir sans cesse à des variétés d'elle-même qu'elle semble d'abord refuser, ou qui paraissent la contredire. Pour être, elle doit toujours être exposée au risque de se quitter, de se délaisser, et aller à la rencontre d'autres champs de connaissance, d'autres disciplines, d'autres moyens d'expression.
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