Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
« Faut voir dessiner Tignous pour comprendre. À Charlie , je le regarde faire : la main gauche glisse sur la page, sans jamais se relever, et le trait coule, sûr de lui, élégant du début à la fin. Tignous enveloppe la vie de ses arabesques. La vie est dure ? Les dessins de Tignous sont impitoyables, avec la cruauté du discours bien ciselé. Ils disent des choses simples : les nantis se gavent, les «Faut voir dessiner Tignous pour comprendre. À Charlie , je le regarde faire : la main gauche glisse sur la page, sans jamais se relever, et le trait coule, sûr de lui, élégant du début à la fin. Tignous enveloppe la vie de ses arabesques. La vie est dure ? Les dessins de Tignous sont impitoyables, avec la cruauté du discours bien ciselé. Ils disent des choses simples : les nantis se gavent, les pauvres serrent leur ceinture, s'humilient, se prostituent, souffrent. Les riches mentent. La richesse est laide, loin des photos maquillées des magazines, et le beau trait de Tignous le dévoile. Elle est monstrueuse, comme ces gros hommes, obèses et monstrueux. Tignous fait dire à ses patrons des choses cyniques, et pourtant ses dessins ne le sont pas. Il y a, au fond de chacun, une parcelle d'humanité, peut-être même d'espoir. Pourquoi ? Parce que Tignous est un artiste, et qu'un artiste ne peut jamais bâtir tout ce qu'il fait sur le désespoir. Tiens, si j'étais un patron, j'investirais dans du Tignous ! » Oncle Bernard.
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