"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tant que les citronniers fleuriront, il y aura de l'espoir...
Salama Kassab, 18 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-soeur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail bénévole à l'hôpital. Mais elle est tiraillée entre l'envie de se rendre utile, et celle de mettre Layla à l'abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d'espoir va tout remettre en cause.
" Une histoire brûlante de guerre, de deuil, de famille et d'amour. Une lecture incontournable. " Sabaa Tahir, autrice de Une braise sous la cendre " Tant que fleuriront les citronniers laissera une marque profonde dans votre âme. " S. K. Ali, autrice de L'amour de A à Z A propos de l'autrice : Zoulfa Katouh est une autrice canadienne aux racines syriennes qui vit aujourd'hui en Suisse. Elle est diplômée en pharmacie, comme son héroïne Salama. Elle partage aussi avec elle l'amour des livres et une passion pour l'univers du Studio Ghibli. Tant que fleuriront les citronniers est son premier roman.
Pour être honnête, avant ce roman, je ne connaissais pas grand-chose de la situation en Syrie. J'étais certainement trop jeune à l'époque où les médias en France en parlaient, et j'avais une très vague idée de la situation catastrophique dans le pays.
On est directement plongé.es au cœur de la situation politique du point de vue des Syrien.nes. l'autrice n'épargne en rien la répression par le gouvernement de la Révolution syrienne. On voit l'horreur et l'injustice de la cruauté du gouvernement, la peur ou encore la survie des Syrien.nes qui y font face.
On voit qu'il y a différentes façons de survivre, en se protégeant pour survivre, pour protéger les siens, en luttant de différentes manières.
L'autrice aborde dans le roman plusieurs aspects liés à ceci, que ce soit les traumatismes engendrés mais aussi les regrets et la culpabilité. On le voit notamment avec la protagoniste Salama, déchirée entre différentes décisions, rongée par la culpabilité issue des choix qu'elle doit faire.
Mais le roman ne se penche pas uniquement sur l'horreur de cette répression, mais montre aussi les moments d'espoir arrachés par les Syrien.nes. Le partage avec une autre personne, les rêves, profiter de chaque petit instant où iels arrivent à se détacher, même pour quelques minutes, de leur situation, parce qu'il faut de ces moments pour survivre, ne pas tomber dans le désespoir le plus total.
L'histoire entre Salama et Kenan fait partie de ces moments, de ce qui permet à Salama de ne pas complètement perdre la tête, de ne pas sombrer dans les ténèbres de son esprit.
Si je devais résumer cette lecture, je dirais que je comprends l'engouement qu'elle a suscité. On ne peut qu'avoir de l'empathie pour le peuple syrien. Et surtout ne pas les oublier, ne pas les réduire à de simples victimes anonymes. Et qu'un jour le peuple syrien assiste à la réussite de cette Révolution et que tous les peuples opprimés profitent de leur liberté et de leur autodétermination.
Un livre coup de coeur ! un livre essentiel au coeur de la guerre, comment essayer de vivre de survivre au milieu du chaos, des bombes, des morts, des mutilés de toute cette haine.
On se raccroche tout le long de cette histoire à l'espoir, au bonheur à ceux qui restent, à ceux qu'on laisse pour fuir l'inacceptable.
Un livre coup de coeur, à lire, à offrir !
Un roman qui donne une vision de la guerre de Syrie vécue de l'intérieur. Le personnage de Salama représente l'ambivalence des personnes confrontées à la guerre : celle à la fois de s'en sortir, de continuer de vivre un quotidien comme ils peuvent tout en essayant de panser leurs blessures (physiques et psychologiques). On a aussi la contradiction entre partir et rester.
Un roman fort et lumineux.
Voici un texte dont l'émotion ne cesse de grandir dans la narration. Raconté à la première personne, nous plongeons dans la Syrie contemporaine et en croisant les destins de ces personnages, la romancière tente de cerner les questionnements des être pris dans la guerre. Les personnages sont attachants, laissant visibles leurs doutes et leurs brèches.
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