"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 17 janvier 395, Théodose Ier (le Grand), seul empereur régnant, meurt presque subitement à Milan, âgé d'à peine cinquante ans. Au mois de septembre précédent, il a triomphé à la bataille du Frigidus (la rivière Froide, en Slovénie actuelle) de l'usurpateur Eugène, artisan d'une « réaction païenne ». À cette date longtemps charnière entre l'Antiquité et le Moyen Âge, le pouvoir impérial n'est pas pleinement assuré, d'autant que Théodose laisse deux fils, âgés seulement de dix-sept et dix ans : Arcadius et Honorius.
Lors de la liturgie des funérailles célébrées quarante jours plus tard, Ambroise, qui s'était entretenu peu de temps auparavant avec l'empereur, est pleinement conscient de la gravité de la situation politique. Il invite les deux fils à continuer l'oeuvre de leur père ; dans un éloge des vertus chrétiennes, il prône la clémence, puis il met les paroles d'un psaume, le 114, dans la bouche de Théodose, pour développer ensuite l'éloge de l'empereur défunt, avant d'évoquer, pour finir, les retrouvailles célestes.
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