Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
« Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux, c'est le suicide », disait Albert Camus. Oui, mais il existe mille façons de parler du suicide et autant de se suicider. La mort volontaire n'est pas ce qu'on pense généralement. Elle ne se réduit pas à un acte choisi, à un événement précis. À preuve : Charles Bukowski. Son existence s'apparente à un suicide lent qui s'accomplit chaque jour. Ce qu'on voit chez lui d'une manière évidente, c'est une échappatoire à l'existence : jeu, alcool, sexe, fainéantise, indifférence même à toute chose. Si l'existence n'est pas toujours facile, souvent absurde, Bukowski plus que Camus l'a montré. Mais on persiste à donner raison à celui-ci et non au premier. On continue de prétendre qu'il faut non pas abandonner, mais se révolter: là serait notre seule condition. La philosophie est-elle bien cette révolte dont parle le philosophe français ? Menée dans une perspective radicale cette réflexion sur notre rapport à la mort, à la haine et à l'existence répond à cette question. L'auteur développe ici deux versants d'une même interrogation sur le sens de la vie et de la liberté (politique et individuelle) à travers la révolte camusienne et l'indignité bukowskienne. Camus contre Bukowski ? La philosophie contre la littérature ? Cela n'est pas aussi manichéen mais les deux auteurs, ici mis face à face, montrent deux voies divergentes, deux manières de se positionner radicalement face à l'existence et face à la politique.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force