Du surnaturel, de l’angoisse, du mystère… la relève est assurée chez les King.
Un phénomène inexplicable s'empare des femmes à travers la planète : une sorte de cocon les enveloppe durant leur sommeil et si l'on tente de les réveiller, on prend le risque de les transformer en véritables furies vengeresses.
Bientôt, presque toutes les femmes sont touchées par la fièvre Aurora et le monde est livré à la violence des hommes.
À Dooling, petite ville des Appalaches, une seule femme semble immunisée contre cette maladie. Cas d'étude pour la science ou créature démoniaque, la mystérieuse Evie échappera-t-elle à la fureur des hommes dans un monde qui les prive soudainement de femmes ?
Du surnaturel, de l’angoisse, du mystère… la relève est assurée chez les King.
Bonjour , et si les femmes n'étaient plus dans ce monde , que deviendrait-il? Est-ce que la Nature a un lien intrinsèque avec les femmes? Et si demain la pollution atteignait un tel seuil que la Nature se sentait mourir , se défendrait-elle?
Stephen et Owen KING , dans ce roman fantastique , nous emmène dans la folie des hommes , la violence: Clint Norcross psychiatre dans une prison pour femmes ,Lila Norcross, son épouse et commissaire de Dooling,Michaela Coates, journaliste vont tout faire pour sauver notre monde , en protégeant Evie .Evie qui lit dans les pensées , Evie qui peut guider nos actes ,Evie qui vient de l'ARBRE DE VIE .
Devant ce mal qui ronge notre terre, est-ce que l'humain réfléchira et deviendra meilleur?Est-ce que les hommes se remettront en question ou au contraire , redeviendront-ils des bêtes sauvages ? Qui est qui? Est-ce que ce drame est un avertissement de Dame Nature ? De quoi s'agit-il,une bactérie qui ne toucherait que les femmes?
Stephen et Owen KING plongent au plus profond de notre conscience - Que ferez les hommes , si les femmes n'étaient plus?
Belles lectures .
Un début très intense, que j'ai dévoré sans me faire prier. On s'accroche très vite aux différents personnages, donnant alors envie de savoir ce qu'il se passe à travers les divers scénarios. Malheureusement, j'ai commencé à décroché de l'histoire au troisième quart du livre. Je m'attendais à une fin un peu plus originale cela est dommage. Cela ne m'a pas empêché de passer une agréable lecture. L'histoire en elle-même est très bien amenée et on reconnaît le style de King.
Lorsque j'ai terminé la 821e et dernière page de "Sleeping beauties", j'ai ressenti un réel soulagement. Plus d'une fois, j'ai eu envie d'abandonner tant la tâche me semblait insurmontable, la faute au nombre important de personnages et à des développements sans doute dispensables. Je me suis accroché, ai découvert la liste des personnages en annexe et je ne regrette pas d'avoir poursuivi cette lecture.
"Sleeping beauties" m'attirait pour plusieurs raisons : sa première de couverture intrigante à souhait, sa quatrième de couverture qui laissait entrevoir une situation initiale originale et, bien entendu, le fait qu'il ait été écrit par King père et fils. N'ayant jamais lu le deuxième du nom, j'étais curieux de savoir si l'univers créé à quatre mains serait éminemment singulier ou si, le premier du nom étant la tête de gondole, le petit Owen réussirait à bousculer les codes inhérents à la plume de son géniteur.
Mon ressenti est plutôt mitigé. Si l'on retrouve l'univers de Stephen King, celui-ci semble quelque peu édulcoré, émoussé. En découlent des personnages moins charismatiques que d'ordinaire ou que l'on aurait souhaité plus développés. Que sait-on finalement d'Evie, de Franck, de Lila, de Janice ou de Clint après plus de 800 pages en leur compagnie ? Très peu de chose à part le minimum requis pour nous signifier qu'il y a une hiérarchie affective dans la ribambelle de personnages plongés dans cette curieuse épidémie.
Pourtant, malgré cela, "Sleeping beauties" est séduisant à bien des égards. Par le prisme de la ville de Dooling, King père et fils imaginent un monde dans lequel les hommes seraient contraints de vivre sans femmes. le roman est paru en mars 2018 chez nous et il est donc relativement difficile de ne pas penser à #metoo ou à l'affaire Weinstein mais la démarche n'a rien d'opportuniste, le roman étant paru aux Etats-Unis avant ces événements. le sujet devait simplement interpellé les deux hommes qui se sont emparés du sujet sans donner une vision manichéenne des choses. Owen et Stephen King interrogent les fondements de l'homme, du mâle, mettent dans la balance la violence qui caractérise une frange non négligeable de la "communauté" masculine, source de guerres, de violences conjugales et la confrontent avec l'idée que le mal n'aurait pas de genre même si l'un des deux s'y complaît plus souvent (volontiers ?) que l'autre.
Pas d'étude sociologique à la clef bien entendu, mais pas non plus de psychologie de bazar, ce sont les personnages, par leurs actions, leur évolution qui dénouent vainement les liens forcément inextricables de ce sujet existentiel, mais ô combien inépuisable. L'idée sous-jacente de "Sleeping beauties" se devine dès la lecture de la quatrième de couverture et on pourrait ne prendre ce roman que pour un roman de plus de King, vautré dans le surnaturel en compagnie de son rejeton, mais alors celui-ci perdrait de sa substance et, en le réduisant à un roman de genre, ferait presque pâle figure en comparaison de ses illustres prédécesseurs.
"Sleeping beauties" doit être lu - et apprécié - comme il doit l'être, à savoir comme un projet à quatre mains, avec une thématique sous-jacente, mais néanmoins revendiquée. Que l'on aime ou pas ce roman, c'est une oeuvre à part dans la bibliographie de Stephen King. Si l'homme a déjà pratiqué la discipline - avec son autre fils Joe Hill ou avec Peter Straub - il ne l'avait jamais fait de cette manière.
Tout d'abord, merci à l’équipe de lecteurs.com de m’avoir offert ce roman !
Une belle surprise, même si j'ai dû faire un effort pour entrer dans l'histoire et m'y retrouver dans les multiples personnages. De plus, une fois la lecture terminée, je ne trouve pas qu'il s'agisse d'un des meilleurs King, on est loin de Misery... Mais l'écriture avec son fils apporte fraîcheur et humour a de nombreux passages, et au final j'ai réussi à entrer dans l'histoire et à ne pas lâcher ce long roman aux multiples péripéties. Il s'agit d'un très beau plaidoyer pour un monde plus tolérant, où l'on comprend l'importance de l'égalité entre les sexes. Même si la part de fantastique du récit manque un peu de profondeur et de complexité, les conséquences sur notre monde de l'endormissement de toutes les femmes sont fort bien imaginées et décrites. Avec de plus de belles surprises dans les personnages, notamment masculins, ce qui peut sembler paradoxal vu le sujet traité. Et une ambiance parfaitement rendue, la petite communauté des Appalaches nous devient vite familière, et l'on a envie de savoir où vont nous emmener le père et le fils King. Bref, sans dévoiler le final, qui ne m'a qu'à moitié plus, je donne tout de même quatre étoiles, et encourage vivement la lecture de "Sleeping Beauties" !
Stephen King et son fils Owen ont réuni leur talent d'écrivain pour écrire à quatre mains ce roman fantastique sur la guerre des sexes.
L'histoire est originale. J'ai bien aimé sans plus.
Dommage que le livre soit si long (presque 1000 pages en format poche !). Il y a en effet trop de longueurs selon moi. L'histoire aurait pu tenir en 400 pages.
Belle couverture (ça met dans l'ambiance !)
Merci à lecteurs.com pour ce roman gagné à un jeu-concours.
Et si toutes les femmes du monde s’endormaient et qu’il ne faille surtout pas les réveiller sous peine de les voir se transformer en furies ?
De ce postulat de départ, Stephen KING et son fils ont écrit à quatre mains un roman qui tient à la fois du conte de fées et de la science-fiction pas si folle. Car, si on enlève à cette histoire quelques éléments irationnels (Elvie, l’arbre-monde, les animaux fantastiques, les cocons), il reste une constatation : un monde sans homme serait moins violent, plus harmonieux, plus simple (et à la longue certainement très ennuyeux aussi, mais ça c’est mon point de vue) et, inversement, un monde sans femme basculerait dans l’anarchie, la violence, la politique de la terre brûlée.
Futur à craindre, ou à souhaiter ? A voir…
Le fait est que dans le roman, ce monde sans femme rend les hommes fous.
Certains se suicident, car incapables de survivre sans leur femme ou leur fille ; certains se réjouissent et décident d’exterminer toutes les femmes endormies ne se rendant même pas compte dans leur délire qu’ainsi ils programment l’extinction de la race humaine ; d’autres essaient de réfléchir, de trouver une solution pour éviter un cataclysme.
Parmi toutes ces endormies, certaines résistent, tant bien que mal et une se démarque : Evie.
Apparue au début de cette mystérieuse épidémie, baptisée virus Aurora, cette femme qui parle aux animaux et n’a aucun scrupule à tuer peut s’endormir et se réveiller paisiblement, se régénère en un clin d’œil et semble attirer les papillons de nuit, ces phalènes qui sont sensés apporter le sommeil et le rêve.
Alors Evie serait-elle à l’origine du virus Aurora ? Mais ne serait-ce pas elle également qui pourrait apporter une solution ?
Etrange femme.
Evie serait-elle la première femme de l’Humanité ; cette Eve qui, selon certains, a engendré le désordre en croquant dans une simple pomme ?
Fourmillant de trouvailles, s’attachant à l’itinéraire de plusieurs personnages (peut-être trop d’ailleurs), ce roman serait-il finalement LE roman féministe par excellence, de plus écrit par deux hommes ?
Car le désordre généré par Aurora semble s’apaiser lors du réveil naturel des femmes endormies. Mais l’histoire ne dit pas si cette belle harmonie va durer.
Personnellement, je ne suis pas aussi optimiste que les auteurs et je ne pense pas que les femmes peuvent sauver le monde.
La race humaine a besoin des deux genres pour exister et je crains que la haine et la violence ne soient pas l’apanage des hommes. Ce serait trop facile !
Reste un très bon roman où le mythe de « La belle au bois dormant » est revisité avec une touche d’Alice au Pays des Merveilles ».
Conte horrifique et philosophique, ce gros roman se dévore avec passion.
Un excellent cru! Stephen King nous narre un récit surnaturel où presque toutes les femmes de la planète sombrent peu à peu dans un sommeil profond enveloppées dans une sorte de cocon. Si on les réveille elles deviennent des furies! Ils restent une poignée de femmes, les hommes et les enfants de sexe masculin. Une femme peut dormir et se réveiller sans être touchée par cette fameuse fièvre Aurora. Elle semble avoir le destin du monde entre ses mains. La société presque devenue entièrement masculine bascule peu à peu dans le chaos. Un groupe d'hommes dans une petite ville des Appalaches pensent que cette mystérieuse femme a la clé ! Un roman profondément féministe, avec une dose d'humour bien équilibrée et la patte de King !
Même si c'est un ouvrage écrit à 4 mains -avec son fils- on est pas dépaysé par le style et l'ambiance ainsi que les ressorts dramatiques de l'histoire. On est dans la même mécanique avec la mise en place du décor et la présentation de la psychologie des personnages, qui sont assez nombreux ici. Et comme dans un King, me concernant, la fin est assez décevante et plus anecdotique que tout le déroulé de l'histoire. Il y a également une critique de nos sociétés avec une histoire fantastique autour de l'assoupissement des femmes qui se retrouvent dans une dimension parallèle et auxquelles sera offert la possibilité de retourner dans leur univers. Avec l'univers uniquement masculin qui est dépeint et ses personnages peu reluisant, on ne comprend pas trop pourquoi elles décident de revenir d'ailleurs...on passe un bon moment (plus de 900 pages mais elles se lisent rapidement) mais ce n'est pas le meilleur King.
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