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Seule restait la forêt

Couverture du livre « Seule restait la forêt » de Daniel Mason aux éditions Buchet Chastel
Résumé:

C'est dans la forêt que tout commence. Pourchassés par les membres de leur colonie puritaine, deux amoureux en fuite se réfugient dans les bois du Nord et posent la première pierre de leur foyer. Au cours des quatre cents ans qui suivront, cette cabane deviendra une maison, abritera des vies... Voir plus

C'est dans la forêt que tout commence. Pourchassés par les membres de leur colonie puritaine, deux amoureux en fuite se réfugient dans les bois du Nord et posent la première pierre de leur foyer. Au cours des quatre cents ans qui suivront, cette cabane deviendra une maison, abritera des vies entières, des solitudes et des familles, des gloires, des doutes, des échecs et parfois des fantômes.



Sous la plume de Daniel Mason, un soldat promis à tous les honneurs leur tourne le dos pour se consacrer à la culture des pommes, un chasseur d'esclave fait face à la justice des hommes, un peintre naturaliste vit une histoire d'amour interdite et un journaliste comprend que la terre garde jalousement ses secrets.



Alors que les propriétaires se succèdent, aucun ne possède vraiment la maison, qui leur survit entre ruine et réparations. Seul triomphe le récit, qui traverse le temps, la nature et la littérature pour narrer l'histoire de tout un pays par le biais d'un arpent de forêt.

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Avis (1)

  • Quel roman époustouflant. J’ai adoré cette plongée dans l’histoire américaine depuis les premiers colons jusqu’à nos jours et même après.

    J’ai aimé ce petit coin du Massachusetts, la maison jaune au fond du bois d’Oakfield.

    J’ai aimé rencontrer ses occupants au fil des siècles : les...
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    Quel roman époustouflant. J’ai adoré cette plongée dans l’histoire américaine depuis les premiers colons jusqu’à nos jours et même après.

    J’ai aimé ce petit coin du Massachusetts, la maison jaune au fond du bois d’Oakfield.

    J’ai aimé rencontrer ses occupants au fil des siècles : les premiers colons enlevés par les autochtones ; le père Osgood et ses jumelles qui développe la pommeraie ; le chasseur de puma qui agrandit la maison ; la mère et son fils schizophrène.

    J’ai aimé que les anciens occupants de la maison n’en partent pas et habitent à leur façon la demeure. Et j’ai aimé que certains occupants sentent cette présence.

    J’ai aimé deviner les époques à travers quelques détails.

    J’ai aimé la nature omniprésente, même si certaines espèces me sont encore inconnues et le resteront sans doute. J’ai aimé lire ce foisonnement de plantes et d’animaux. Et j’ai été désolé de lire la destruction progressive de cette nature si généreuse.

    J’ai aimé le puma concolor, fil conducteur tout au long des siècles, présent dans la forêt.

    J’ai aimé les rideaux aux fenêtres qui indiquent la présence humaine qui ne veut pas se faire voir.

    J’ai aimé, en fin de roman, que les personnages se croisent et se répondent à travers les siècles : le peintre William Henry Teale que découvre Nora la jeune chercheuse ; le poète Erasmus qu’étudie la soeur du garçon schizophrène…

    Un grand roman américain écrit de façon très fine.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la hache omniprésente elle aussi dans toutes les histoires de vie de ce roman.

    https://www.alexmotamots.fr/seule-restait-la-foret-daniel-mason/

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