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C'est au Portugal, en 1495, que naquit celui qui sera appelé jean de Dieu.
Il suivit d'abord la carrière des armes, et, après avoir quitté le service, il exerça le métier de colporteur pour gagner sa vie. Quoique pauvre lui-même, il ne pouvait croiser un indigent sans le secourir, ni s'empêcher de s'arrêter dans les hôpitaux pour y soigner les malades, préfigurant ainsi la sainte mission à laquelle il allait bientôt se dévouer. Rappelé à Dieu, le 8 mars 1550, il expira en étreignant son crucifix.
Jean de Dieu, dans sa profonde humilité, n'avait jamais conçu la pensée d'établir une nouvelle congrégation religieuse dans l'Église. Il n'avait donné à ses disciples d'autres règlements que l'exemple de sa profonde compassion évangélique. Le Foyer de Charité, établi à Grenade, prit après sa mort des accroissements prodigieux. Les Frères devenus plus nombreux s'astreignirent à la règle de saint Augustin.
Sixte Quint, en 1586, l'érigea en un seul corps sous le titre de : "Congrégation des Frères de Saint jean de Dieu". Canonisé le 16 octobre 1690, la bulle fut lue à la "Charité de Paris" par l'archevêque d'Albi (patrie de la Pérouse), tandis que l'enseigne était portée par les prieurs, dont celui de la "Charité" de Senlis (la ville où Charles VIII conclut un traité avec Maximilien d'Autriche). Léon XIII déclara saint jean de Dieu "patron des malades et des hôpitaux".
Enfin, Pie XI constitua saint jean de Dieu, "patron céleste des associations catholiques d'infirmiers".
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