"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« J'ai prévenu tout le monde, je leur ai dit que j'allais traîner dans les lieux, les salles d'exposition, peut-être dans les bureaux, on m'a montré comment fonctionne le complexe tableau électrique qui ressemble à un ready-made de Duchamp, on a coupé les alarmes partout... » Depuis ce jour de juin 1982 où, pour la première fois, Thierry Frémaux a découvert la « Villa Lumière » dans le quartier de Monplaisir, à Lyon, il ne l'a pratiquement plus jamais quittée. Passer une nuit à l'endroit précis où Auguste et Louis ont donné le coup d'envoi du cinématographe moderne ; là où a été tourné le premier film de l'histoire ; là où Bernard Chardère a inauguré l'Institut Lumière ; là où Bertrand Tavernier lui a offert un statut international ? L'opportunité tombait sous le sens. Une façon pour Thierry Frémaux de boucler la boucle et d'exprimer à la fois sa dette et sa passion pour cet art si particulier qui donne à voir le monde en même temps qu'il l'imagine.
Une collection de livres que j'affectionne et je commence à avoir lu plusieurs ouvrages de cette collection : Installer un auteur une nuit dans un musée ou lieu de mémoire.
Certains m'ont ému, certains m'ont intéressé, d'autres 'ont appris des choses, d'autres m'ont déçu. J'ai découvert des lieux, des écrivains, des personnalités, des histoires.
Cette fois, je vais retrouver un auteur, car j'avais lu et apprécié son texte sur Bertrand Tavernier, "Si nous avions su que nous l'aimions tant nous l'aurions aimé davantage" et j'ai retrouvé sa sincérité, simplicité, délicatesse dans sa façon de conter son travail, ses relations avec les autres.
Cette fois, nous allons passer la nuit avec lui dans la « Villa Lumière » dans le quartier de Monplaisir, à Lyon, situé dans la fameuse Rue du Premier Film C'est devenue l'adresse de l'Institut Lumière qui accueille également le Musée Lumière et notamment le Hangar du Premier-Film (dernier vestige des usines Lumière, classé Monument Historique).
Ce lieu n'est pas inconnu pour Thierry Fremaux, car il y travaille depuis très longtemps et cela va être l'occasion de rendre hommage à ceux qui y officient. Il nous parle aussi très bien de la cinéphilie, du cinéma, des réalisateurs et de la nécessité d'archivage des premiers images, films. Il nous parle un peu de lui mais il parle beaucoup mieux de ces" pères", comme Bertrand Tavernier ou Bernard Chardère, sa présidente (Irène Jacob) mais aussi les rencontres avec des réalisateurs prestigieux.
Ce texte donne envie aussi de visiter ce lieu et découvrir Lyon.
Une lecture qui m'a intéressé mais beaucoup beaucoup moins émue que d'autres textes de cette collection.
#RueduPremierFilm #NetGalleyFrance
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !