"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pourquoi le simple fait de faire allusion à la race est-il scabreux ? Pourquoi est-il de mauvais goût de parler de la traite esclavagiste arabe ? Du terrorisme du FLN ? De l'irrédentisme du peuple palestinien ? Pourquoi seulement douter que l'immigration serait " une chance pour la France " est de nature à être placé sur une liste noire ? A-t-on le droit de dire du mal des Juifs ? Pourquoi peut-on être taxé de raciste ou d'être " facho " sans avoir, pourtant, le moindre préjugé racial et encourir ainsi les foudres de la classe médiatique ? Après Conversation sur les sujets qui fâchent avec l'historien Alexandre Adler, Gilles-William Goldnadel poursuit son analyse implacable du terrorisme intellectuel inhérent à l'idéologie victimaire. II s'attaque aujourd'hui au tabou des tabous : la détestation que subirait l'homme blanc occidental jusque dans la manifestation de son identité sociale ou nationale. Sur un sujet qui relevait jusqu'alors, littéralement, de l'indicible, l'auteur, sans complexe, explique les causes, qui remontent, selon lui, à la Shoah, et en décrit les dramatiques conséquences, y compris par l'autobiographie. Toutes les querelles modernes sont revisitées sans fard : l'identité raciale et nationale, le racisme anti-blanc, l'antiracisme confisqué par le militantisme d'extrême gauche, les crimes et la détestation de l'Occident appliqués à la lecture du conflit proche-oriental.
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