"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il s'agit du songe d'un personnage qu'on ne connaîtra pas, mais qui subit et agit dans son rêve sous les traits et le nom de Dantale.
Deux figures occupent la plus grande partie de son esprit, tandis que d'autres passent, comme des contradictions de son corps en sommeil - les unes précises, certaines presque fugitives.
Deux éléments déterminent le rêve autant que le texte et la nature des personnages : la lumière d'une part (sa forme et son intensité), d'autre part la hauteur ou la profondeur qu'occupent les visions dans le cerveau endormi.
Bernard-Marie Koltès a écrit Récits Morts au début de 1973, pour Le Théâtre du Quai. Les répétitions commencèrent en février et la première représentation fut donnée à Strasbourg, le 27 avril.
Pendant les représentations, l'auteur projeta un plan de tournage pour le film qu'il voulait réaliser à partir de la pièce : les effets escomptés au théâtre ne le satisfaisaient pas. En juin, il s'installa à La Valette, près d'Abreschviller dans les Vosges, pour écrire et commencer les repérages. Puis il parcourut les Vosges alsaciennes, du nord au sud, visita les ruines des châteaux médiévaux, fit un voyage à Dunkerque et, finalement, le film fut tourné au cours de l'été. C'est La Nuit perdue.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !