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Qu'il faut haïr le capitalisme ; brève déconstruction de l'idéologie néolibérale

Couverture du livre « Qu'il faut haïr le capitalisme ; brève déconstruction de l'idéologie néolibérale » de Yvon Quiniou aux éditions H&o
  • Date de parution :
  • Editeur : H&o
  • EAN : 9782845473263
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Dans ce livre, bref mais incisif et argumenté, Yvon Quiniou poursuit son travail de réflexion critique dans le champ de la philosophie politique. Il s'en prend cette fois au libéralisme, ou plutôt au néolibéralisme dont le président Macron est un parfait exemple. Sous le couvert de références... Voir plus

Dans ce livre, bref mais incisif et argumenté, Yvon Quiniou poursuit son travail de réflexion critique dans le champ de la philosophie politique. Il s'en prend cette fois au libéralisme, ou plutôt au néolibéralisme dont le président Macron est un parfait exemple. Sous le couvert de références incantatoires à la liberté individuelle d'entreprendre et à une présumée égalité des chances, contre les rigidités de l'État héritées selon lui d'une gauche dépassée, celui-ci préconise une organisation libérale de l'économie, scandaleusement favorable au patronat le plus inhumain, déconstruisant la démocratie syndicale et les droits sociaux hérités de la gauche politique, d'inspiration socialiste ou communiste, du XXe siècle. Il se fait ainsi le chantre du néolibéralisme le plus réactionnaire, héritée de son fondateur Hayek, en particulier son anthropologie égoïste basée sur la fiction d'un individu doté de talents naturels et libre, voué à la concurrence, soustrait aux déterminismes de classe que la sociologie, depuis Marx, a révélés et qui l'empêchent d'être un homme épanoui. C'est dire à quel point l'idéologie néolibérale mythifie le capitalisme triomphant et trompe habilement ceux qui en sont les victimes. Ce pamphlet entend en rétablir la vérité cruelle et c'est en ce sens qu'il appelle à haïr non ses responsables (qui en sont parfois les dupes), mais le système qu'ils mettent en oeuvre, pour inciter ceux qui en souffrent à se libérer de leur aliénation. Cette haine ne relève pas du ressentiment : c'est une attitude morale, saine et tonique face à l'injustice.

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