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Propositions pour une âme collective européene

Couverture du livre « Propositions pour une âme collective européene » de Francois Di Salvo aux éditions Edilivre
  • Date de parution :
  • Editeur : Edilivre
  • EAN : 9782812138119
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'Europe politique et institutionnelle s'apprête à un nouveau débat sur la meilleure manière de faire évoluer l'Union. Une étape incontournable s'impose à elle : comment créer un espace dédié qui permette aux citoyens de s'impliquer dans la construction ? Depuis la formation d'une Europe à 27... Voir plus

L'Europe politique et institutionnelle s'apprête à un nouveau débat sur la meilleure manière de faire évoluer l'Union. Une étape incontournable s'impose à elle : comment créer un espace dédié qui permette aux citoyens de s'impliquer dans la construction ? Depuis la formation d'une Europe à 27 membres l'élargissement a dû compter sur des stratégies d'organisation qui ont oscillé entre « noyau dur » et Europe « à la carte ». Quoique marginal, le « non » à l'adoption d'un Traité Etablissant une Constitution pour l'Europe (TECE) en 2005 fut des plus clairs. Il a conduit les Etats membres à revoir leurs ambitions en dissociant monde politique et société. Au final, deux discours ne sont pas parvenus à se mettre au diapason. La raison en est d'abord que l'audibilité des propos politiques y a été peu perceptible (une agoraphobie teintée d'une réticence du politique à partager des symboles sociaux du pouvoir) ; et que, d'autre part, les citoyens ont eu beaucoup de mal à intérioriser une contrainte sociale à laquelle ils n'ont pu donner leur consentement. Or, face à cette absence de compréhension mutuelle, les citoyens européens ont fait un choix. Il a été question, pour eux, de s'imposer comme autant d'acteurs de la subsidiarité locale. Leur stratégie de censure du politique, par manquement d'un devoir de lisibilité du fait européen, a été des plus perceptibles. Aussi, loin de ce que les technocrates appellent le « management par cercle de qualité », les citoyens de l'Union ont massivement répondu par un autre habitus comportemental : la recherche paradigmatique de l'intérêt commun. C'est ce que l'étude appelle la « citocratie ».

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