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Poésie et psychanalyse : L'interprétation, c'est la poésie

Couverture du livre « Poésie et psychanalyse : L'interprétation, c'est la poésie » de Joseph Rouzel aux éditions L'harmattan
Résumé:

« Que vous soyez inspirés éventuellement par quelque chose de l'ordre de la poésie pour intervenir, c'est bien vers quoi il faut vous tourner. » (Jacques Lacan) Si l'interprétation chez Lacan relève d'un « dire de l'analyste », de quelle nature est ce dire, quel en est le sens ou plutôt le... Voir plus

« Que vous soyez inspirés éventuellement par quelque chose de l'ordre de la poésie pour intervenir, c'est bien vers quoi il faut vous tourner. » (Jacques Lacan) Si l'interprétation chez Lacan relève d'un « dire de l'analyste », de quelle nature est ce dire, quel en est le sens ou plutôt le hors-sens ?
Le poète réussit un « tour de force » qui est, non pas de produire du sens à joui-sens que veux-tu, mais de scier le sens : il laisse l'équivoque à ciel ouvert. Comme le poète, l'analyste lui aussi scie le sens. Il suspend, il coupe, il ponctue, il tranche, il scie. Son dire ouvre dans la parole du patient un trou, quand il arrive à « réaliser ce tour de force de faire qu'un sens soit absent », qu'il le réduit à un « sens blanc ». Ce « sens blanc » du discours de l'analyste, comme de la création du poète, s'oppose au maître contemporain, fruit de l'alliance entre logiques de marché et rationalité scientifique moderne.

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