"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Voici le second opus des Photomatons de Vincent Tholomé, rencontre hybride entre bande dessinée et poésie contemporaine. De nouveau et plus loin, les deux artistes creusent la matière, celle des mots et celle du lino. Les gravures de Jean-Christophe Long, intenses, intimes, ondulent en noir et en blanc, célébrant le chant doux et torturé de Vincent Tholomé.
Leur pérégrination autour et dans la chair se poursuit, leur réflexion sur les liens du sang se développent en circonvolutions aériennes et terriennes, « car c'est le corps et la chair qui appellent la chair et pas l'esprit des mères et des pères ». À travers ressemblances et différences, vraisemblances et errances, s'extirpe l'origine de l'identité, se révèlent la douleur et l'amour. Dévorer le temps, le remonter puis le tuer, tel les Frankenstein que nous sommes, créatures assemblées à partir des membres disparates de notre lignage.
« C'est comme cela qu'on tue le temps.
Qu'on tue le mieux le temps. Qu'on bouffe le temps. Nous ses enfants .»
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