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Par l'auteur de Mamie Luger.
Pour récupérer la garde de sa fille, Gus, un père au bout du rouleau, se lance dans une prise d'otages dans l'hôtel de naufragés où il vit. Sa revendication ? Un Boeing pour fuir au Venezuela avec Émilie, sa petiote.
Pour ce plan foireux, Gus s'allie à Cerise, une prostituée à perruque mauve. À eux deux, ils séquestrent les habitants déglingués et folkloriques de cet hôtel miteux : George, le tenancier, Boudu, un SDF sauvé des eaux, Fatou, une migrante enceinte, Gwen et Dany, un couple illégitime enregistré incognito, Hubert, un livreur Uber jamaïcain, mais aussi Sergueï, un marchand d'armes serbe en charge d'un transit de drogue mafieux. Et bien sûr, Émilie, son ado rebelle de quatorze ans.
La capitaine de police Mia Balcerzak est la négociatrice de cette cellule de crise. Crise familiale, crise de la quarantaine, crise sociale, crises de nerfs... quoi qu'il arrive, crise explosive !
L'histoire d'un loser qui n'a plus rien à perdre.
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Gus au RSA vient de perdre la garde de sa fille unique Émilie. Il prend alors en otage les clients du Love Hôtel où il vit, en échange de deux billets d’avion pour le Venezuela.
Émouvant, tendre, triste et joyeux! Un polar inclassable!
Benoît Philippon sait nous faire passer du rire aux larmes et inversement.
Les clients de cet hôtel sont comme Gus, des êtres en galère : SDF, prostituée, femme battue, sans-papier, ils sont le symbole des laisser pour compte d’une société bien- pensante. L’auteur a une tendresse pour ces loser et sait nous les faire aimer.
Pour échapper au pathos, quelques scènes d’une drôlerie désopilante dont l’intervention d’un tueur à gage dans la cuisine de la mère d’Emilie!
Si vous ne connaissez pas cet auteur, je vous invite à le découvrir de toute urgence.
Avec cette nouvelle histoire et tout comme dans « Mamie Luger », « Cabossé» ou « Joueuse », nous retrouvons la patte de Benoît Philippon, qui, avec des personnages totalement déglingués et cabossés de la vie, nous offre des scènes désopilantes et des situations hilarantes, le tout arrosé d’un humour décapant et parfois grinçant. Mais le fond de l’histoire reste très sérieux et traite de sujets de société beaucoup plus préoccupants qui n’ont rien de léger. Cette fois-ci, c’est la justice et notamment les juges aux affaires familiales, les médias qui pour avoir un scoop sont prêts à toutes les bassesses et le sort réservé aux migrants sur notre sol qui font les frais de ce livre.
Voici donc Gustave Samson, dit « Gus » quadragénaire qui vient de perdre la garde partagée de sa fille Emilie. Pourquoi direz-vous ? Et bien parce que Gus est un looser et qu’il a la poisse, il n’a plus de travail, il vit du RSA et n’a pas de logement, il vit dans le « Love Hôtel », un hôtel miteux d’un quartier dit « sensible », ce qui est inenvisageable avec une adolescente de quatorze ans qui d’ailleurs ne veut plus voir son père. C’en est trop pour Gus qui vrille et décide de prendre en otages les naufragés du « Love Hôtel » afin d’obtenir 500 000 € et un Boeing pour fuir au Venezuela . Pour ce plan foireux, il s’allie à Cerise, une jeune prostituée à la perruque violette. Puis il séquestre un mafieux serbe, marchand d’armes auquel il vole un véritable arsenal militaire. Le voilà donc avec comme otages : Georges le patron de l’hôtel, Boudu un SDF et ivrogne sauvé des eaux par Georges, Fatou une migrante en attente de régularisation enceinte jusqu’aux yeux , Gwen et Dany un couple illégitime enregistré incognito, Sergueï le dangereux mafieux serbe , Hubert le livreur de pizza accroc à la fumette qui s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment et enfin Emilie sa fille.
Gustave qui a tout raté dans sa vie se retrouve donc enfermé avec cette cour des miracles et se voit affublé comme négociatrice de la capitaine de police Mia Balcerzak , une dure à cuire qui maitrise plus que bien son domaine de compétences.
On imagine très bien que tout ne va pas se passer comme prévu. Chaque page est un réjouissement qui apporte son lot de situations loufoques, de dialogues hilarants accompagnés d’un humour décapant.
Le génie de l’auteur là encore opère en nous faisant rire tout du long du livre tout en traitant de sujets de société profonds et préoccupants.
Petiote – Benoît Philippon
Sans plus
Pour récupérer la garde de sa fille, Gus, un père de famille assez impulsif et qui semble au bout du rouleau, se lance dans une prise d’otages dans l’hôtel où il a élu domicile.
Sa revendication est assez surprenante et demande simplement un Boeing pour fuir au Venezuela avec Emilie, sa petiote.
Gus, qui a besoin d’aide pour un plan qu’il n’a pas prévu, va s’allier à Cerise, une prostituée à perruque mauve pour séquestrer, Georges, le tenancier, Boudu, un SDF, Fatou, une migrante enceinte, Gwen et Dany un couple illégitime, Hubert, un livreur Uber haïtien, mais aussi Sergueï, un marchand d’armes serbe sans oublier sa fille.
A la lecture des otages, cela fait déjà rire !
La capitaine de police Mia Balcerzak est la négociatrice de ce plan foireux.
Quand on voit la complexité des prises d’otages dans les très bons scénarios de film, on n’a du mal à imaginer la réussite d’un homme qui n’a rien prévu.
L’auteur soigne son écriture dans des passages assez cocasses et j’ai voulu vraiment découvrir la chute de ce livre. Cependant, l’humour n’est pas toujours au rendez-vous et le final est pour ma part décevant.
"...après elle,restera sa répartie guerrière devenue cri de ralliement contre la violence masculine:
"Vous mettrez ça sur mon ardoise!"
Bien m'en a pris,après un début de lecture difficile,des velléités d'abandon:cette histoire pleurnicharde d'un looser courant après l'amour de sa fille...cela m'a passionnée, émue,de l'humour noir,des scènes cocasses ,des morts ridicules ou attachants parfois,une galerie de personnages croquignolesques,on ne s'ennuie plus une fois l'intrigue enclenchée!JUBILATOIRE.
Le sujet est très intéressant quand je l ài lu ,mais le langage laisse vraiment à desirer il a une drôle façon de raconter la vie de se pere et sa fille et de son geste désespère pour moi dommage car sa façon de raconter est de ne pas plaire à tout le monde c est mon avis perso à vous de me dire se que vous en penser car autour de moi les avis sont comme moi
J'ai beaucoup aime. Dans la même veine que ses autres livres avec des héroïnes fortes et un personnage de papa loser que l'auteur a su nous rendre attachant malgré ses wagons de défauts... Ca dézingue a tout va avec beaucoup d'humour.
J’ai aimé retrouver l’humour pince sans rire de l’auteur, ses personnages écorchés par la vie, les situations ubuesques mais crédibles.
J’ai aimé ce loser flamboyant qui agit avant de réfléchir ; Boudu le SDF qui adore les vieux films et ne cesse d’y faire référence (je ne les ai pas tous reconnu) ; Cerise qui se prostitue mais qui défend la cause des femmes ; les amants qui veulent absolument rester anonymes ; George le tenancier au grand coeur.
Sans oublier Mia la négociatrice pleine de patience sauf avec son téléphone, son mari et sa bonne bouille champion de krav-maga.
Et encore, je ne vous dit pas tout, ce serait divulgâcher les péripéties innombrables et drôles de ce roman noir à la veine sociale.
Car le danger ne se situe pas tant du côté des preneurs d’otages dans l’hôtel qu’à l’extérieur.
Deux citations emblématiques :
Non, ce crétin s’en va jouer les Carlos des cassos.
…par un spéciaiste des effets spéciaux d’un nanar des années 80. Bel hommage, de la part d’un fan de Seagal.
L’image que je retiendrai :
Cette phrase de Cerise qui sera reprise par toutes : Vous mettrez ça sur mon ardoise !
https://alexmotamots.fr/petiote-benoit-philippon/
Un polar truculent à se mettre sous la dent, ça ne se refuse pas. Avec Petiote, Benoît Philippon dévoile toute l'étendue de son talent d'écrivain de polar français hors norme, un extraterrestre je vous dis. C'est du très bon et on en redemande. Tout d'abord il y a le style « Audiard » qui a lui seul vaut le détour. C'est haut en couleur avec des expressions qui sont capables de nous faire rire autant que de nous tirer les larmes des yeux. Des dialogues qui fusent, des personnages tous plus cabossés les uns que les autres mais ça on se doutait que ça allait faire mal. Une galerie de portraits qui révèle les béances de notre société : clochard, prostituée, migrante, mafieux, drogué ... Un coup de projecteur sur une famille qui vit les affres de la séparation. Le père qui se voit retirer la garde de sa fille, décide de prendre en otage les personnes de l'hôtel minable dans lequel il habite. Toute l'action se met en place à partir de ce geste inconsidéré certes mais qui ressemble à une bouteille jetée à la mer.
Chargée de l'affaire la Capitaine de police Mia Balcerzak, négociatrice hors pair et son équipe.
Sur un rythme d'enfer, on assiste impuissant à l'escalade des erreurs, maladresses et autres retournements de situations rocambolesques. Pourtant, au fil des pages, tout comme Mia, on s'attache à ce père qui nous montre une nouvelle notion de ce que peut être la parentalité.
J'ai adoré lire ce récit semé d’embûches, avec des personnages au grand cœur et un humour féroce qui vient balayer le pathos. On est pris dans une course contre la montre dont on ne sait comment elle va se terminer mais déjà on subodore que se sera grandiose. Les personnages féminins sont incroyables, de l'adolescente à la femme puis à la mère, une vision panoramique du féminisme qui ne m'a pas laissée indifférente. J'ai adoré certaines scènes catastrophes dignes d'un épisode de Benny Hill avec l'enchaînement qui actionne une mécanique implacable, c'était jouissif. Un auteur à suivre de près vous ne serez pas déçu. Bonne lecture.
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