"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Meilleur roman anglophone - Palmarès 2023 du magazine TransfugePalmarès les 100 meilleurs livres de l'année 2023 du magazine Lire. " Un premier roman bluffant." Le Monde« Tel est le premier paradoxe de Las Vegas : l'hôtel-casino de luxe Positano était le coeur battant de l'euphorie du vendredi soir, et c'était notre aussi notre chez-nous. Érigé en plein centre du Strip, la ville s'enroulait tout autour en une spirale concentrique où se côtoyaient la magie et la banalité, boîtes de strip-tease et résidences d'étudiants, stands de tir et magasins Walmart, pistes d'atterrissage pour jets privés et arrêts de bus menant à de lointaines banlieues plongées dans le silence et le désespoir. Impossible pour nous d'expliquer ce qui s'est passé le soir de l'incendie sans poser d'abord ce fait établi, à savoir qu'une ville peut être à la fois fiction et réalité, paradis et vrai lieu de vie. Nous tous ici devons en prendre la mesure, tôt ou tard. »À la croisée des univers de Tom Wolfe, de David Foster Wallace et de Jonathan Franzen, Dario Diofebi compose un grand roman américain, récit hors norme et plongée au coeur de Las Vegas à la rencontre de l'Amérique, ses rêves les plus fous et ses revers de fortune. La naissance d'un écrivain prodige." Un premier roman d'une ambition folle et truffé de passages géniaux." Lire-Magazine Littéraire
Premier roman de Dario Diofebi, fiction biographique de cette ancien joueur professionnel de Poker.
Un rêve américain qui peu passé rapidement du rêve au cauchemar, des destins, un lieu fascinant. de belles descriptions, une expérience hors norme.
Une satire historique, économique, sociale et politique. Une lecture fluide, un texte intriguant et fascinant. On est immerger dans cette atmosphère où l'on ressort perdant ou gagnant selon notre chance et notre raison.
Quatre destins de personnages liés par Las Vegas, qui nous racontent en creux ce lieu pas comme les autres
Parmi les droits imprescriptibles du lecteur selon Daniel Pennac, il y a celui de ne pas finir un livre.
"Paradise, Nevada" fait partie de ces romans dans lesquels je ne suis pas parvenue à "entrer" comme on dit.
Il est dense, très dense et c'est certainement une belle épopée sur l'Amérique contemporaine.
Les personnages semblent avoir une grande profondeur et les sujets évoqués très actuels.
Je ne ferme cependant pas la porte à cette intrigue et j'y reviendrai très probablement plus tard, quand ce sera le bon moment.
Un sujet pas comme les autres ,découvrir l'as Védas et ses frasques ,le milieu des jeux incertain ,autour de ses 4 personnages une lecture passionnante , un bon roman en perspective à lire bien sur
Ce gros roman me paraissait alléchant et le recevoir m'a fait très plaisir.
Malheureusement, je me suis perdue dans tous les personnages et je n'ai pas réussi à entrer dedans.
Les histoires des uns et des autres ne m'ont pas convaincu ; le pire étant certainement les mésaventures du joueur de poker, n'étant pas spécialiste de ce jeu de cartes.
Après, malgré tout, j'ai aimé la retranscription de Las Vegas, les descriptions des casinos, des restaurants, des lieux perdus méconnus des touristes.
Ce roman est bien écrit mais il est tellement touffu, tellement riche de personnages et d'atmosphère, qu'il m'a perdu en cours de route.
Dommage ! Ce fut un rendez-vous raté.
Quatre personnages habitent le premier roman foisonnant de Dario Diofebi qui se déroule à Las Vegas. Il y a Ray, qui a préféré abandonner ses études pour devenir joueur de poker en ligne. Tommaso, dit Tom, en exil de son Italie natale et en situation irrégulière sur le sol américain. Mary Ann, ex-mannequin devenue serveuse et surtout dépressive. Et Lindsay qui se rêve un destin d’écrivain mais qui pour le moment s’occupe de son frère et rédige des articles pas très intéressants. Autour de ce quatuor gravite par ailleurs tout un monde : joueurs, famille, amis, collègues... qui constituent une galerie de caractères extrêmement riche.
Le prologue indique au lecteur qu’un drame est survenu en mai 2015 au Positano, hôtel-casino de luxe, situé donc à Las Vegas. Une bombe y a explosé, faisant d’innombrables dégâts et des victimes. L’auteur nous invite alors à remonter quelques mois en arrière pour comprendre quels mécanismes se sont mis en route pour conduire à cette catastrophe et dans quelle mesure chacun des protagonistes est mêlé à l’affaire.
Et c’est ce qu’il va faire durant 640 pages extrêmement denses. Ce roman est terriblement ambitieux, plein de passages formidables mais souffre quand même de quelques longueurs, notamment dans les interminables descriptions de certaines parties de poker. Evidemment, le roman se passe à Vegas, paradis du jeu, et l’auteur est lui-même un ancien joueur professionnel. On ne peut donc pas totalement lui reprocher de nous faire partager sa passion. Au pire, on sautera quelques pages pour se concentrer plutôt sur celles qui sont consacrées à la vie des quatre personnages principaux, leurs difficultés, leurs ambitions, leurs rêves.
Dans ces moments, le récit se fait satire sociale, analyse économique, histoire familiale... embrassant une multitude de sujets et donnant un éclairage qui semble assez juste sur cet endroit particulier de l’Amérique. Là où tout est faux et où le bluff est roi. Nous découvrons alors l’envers du décor, une réalité loin des paillettes. Et Dario Diofebi nous fait alors sentir tout ce paradoxe qui réside dans ce haut lieu du luxe à l’intérieur duquel se heurtent les classes sociales.
Le roman est par ailleurs servi par un style très fluide et l’ensemble n’est pas sans rappeler quelques spécialistes américains du roman fleuve tels que Jonathan Franzen ou Richard Russo. Un premier roman prometteur, en espérant que l’univers du poker ne devienne pas un thème récurrent !
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