"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Publiés presque au lendemain de la fin de l'apartheid, Les Monuments de la
propagande, un recueil de onze nouvelles, signent la fin d'une époque
détestable de l'histoire de l'Afrique du Sud et, espérons-le, de tous les
racismes institutionnalisés. L'exubérance, le chatoiement, mais aussi la
fragmentation de ce monde renouvelé appellent la métaphore du kaléidoscope. Vladislavic en tire un parti inattendu en nous faisant assister à l'invention de l'Omniscope, un instrument d'optique indispensable en temps de chambardement. D'une nouvelle à l'autre, les objets les plus inattendus (un tuba, un banc) prennent une valeur emblématique. Un saisissant raccourci met la Russie post-soviétique en contact avec l'Afrique du Sud post-apartheid (dans la nouvelle qui donne son titre au recueil). L'abolition des barrières physiques et mentales se traduit ici par une extraordinaire variété de tons, par la multiplication des points de vue, par le caractère parfois ludique d'une
littérature qui peut souffler plus librement.
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