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Le projet Michel, Leila entre dans le cadre du projet des « Microèmes », des tercets qui peuvent ou peuvent ne pas être des haïkus, projet qui se veut « une description du langage et du monde par le langage luimême ». Une grande part de ce travail est consacrée au pronom.
En effet, il s'agit de créer « la maximum de sens par le minimum de langage, et de différences de langage possibles », le pronom étant à nos yeux le lexème le plus court et le plus riche de sens, car contenant les catégories d'espace et de temps, ainsi que de capacité d'action (mis pour un sujet...). Le projet Michel, Leila se concentre sur les pronoms « il » et « elle ».
L'idée est de « raconter (si possible) une histoire sans aucune narration ». Comme dans la majeure partie du projet des « Microèmes », une large part est donc donnée à l'imagination du lecteur, qui, comme le veut la tradition critique, doit « compléter le texte par la lecture ». Ainsi, ellipses et raisonnements « bancals » ou à prémisses incomplets sont fréquents dans les « Microèmes », au lecteur de « deviner » le sens complet des tercets ou suites de tercets. Le projet Michel, Leila se veut poétique avant tout, soit par la nature de Microèmes pris isolément, soit dans l'invention que peut faire du tout le lecteur, quant à l'histoire d'amour dont il s'agit.
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