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Magellan

Couverture du livre « Magellan » de Stefan Zweig aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

En 1518, un Portugais exilé du nom de Magellan convainc le roi d'Espagne, Charles Quint, d'un projet fou : « Il existe un passage conduisant de l'océan Atlantique à l'océan Indien. Donnez-moi une flotte et je vous le montrerai et je ferai le tour de la terre en allant de l'est à l'ouest. »... Voir plus

En 1518, un Portugais exilé du nom de Magellan convainc le roi d'Espagne, Charles Quint, d'un projet fou : « Il existe un passage conduisant de l'océan Atlantique à l'océan Indien. Donnez-moi une flotte et je vous le montrerai et je ferai le tour de la terre en allant de l'est à l'ouest. » Partie en 1519, l'expédition reviendra trois ans plus tard, disloquée, victorieuse. Malgré les fausses cartes et les mutineries, le froid, la faim et les maladies, Magellan a forcé le détroit qui porte aujourd'hui son nom et vaincu le Pacifique, inconnu à l'époque. Un destin héroïque magistralement conté et réfléchi par Zweig.

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Avis (6)

  • Août 1519, les cinq navires de Magellan quitte Séville ; pour un périple vers l’inconnu, pour trouver la route des épices mais en prenant une direction opposé à celle de l’est (Vasco de Gama), en conséquence l’inconnue ; celle de l’ouest (Christophe Colomb). Une hérésie pour beaucoup, car aucune...
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    Août 1519, les cinq navires de Magellan quitte Séville ; pour un périple vers l’inconnu, pour trouver la route des épices mais en prenant une direction opposé à celle de l’est (Vasco de Gama), en conséquence l’inconnue ; celle de l’ouest (Christophe Colomb). Une hérésie pour beaucoup, car aucune carte n’existe, seulement des ouï-dire, ce qui donne un pari fou que seul un marin tenace, un marin d’exception peut envisager de faire, et bien entendu sous les sarcasmes de ses coreligionnaires. Ainsi Stefan Zweig, maître dans l’art des biographies, nous fait naviguer à l’aune du destin de cet extraordinaire navigateur. Sans compter sur la récente traduction de Françoise Wuilmart, qui donne « au texte et donc à Magellan plus de sensibilité que la précédente de 1938 ».

    Une véritable épopée, que cet homme plutôt effacé, taciturne qui n’a jamais su se faire apprécier quand il le fallait. Mais de ce revers, il possède une forte ténacité et une intelligence rouée. En effet, que d’obstacles prévus ou non, que de tergiversations vis-à-vis de l’équipage où il faut rester en permanence en position de défiance, sans compter la supervision de tous les détails du quotidien. Son objectif : la route des Indes, la route des épices (le gingembre, la cannelle, le clou de girofle, la noix de muscade, etc..) et prouver en outre, à tous ces détracteurs que la terre est ronde, et donc réaliser une circumnavigation. C’est aussi un voyage éreintant, éprouvant (les cartes sont fausses ou incomplètes, et pour cause !), les drames aussi : les trahisons, les naufrages, les mutineries ne laissent à Magellan que peu de paix ! Mais l’auteur montre que l’amiral Magellan utilise sa perspicacité, son courage, sa ruse, sa pugnacité et sa naturelle autorité qui font de cet explorateur maritime un être d’exception. Car après la découverte du détroit de Magellan (logique...), il parait évident que la noria d’obstacles surmontés donne la mesure de l’exploit de cet homme.

    Un voyage que Stefan Zweig, compte tenu de sa qualité d’écriture nous permet de naviguer de concert avec Magellan et ses galions et ainsi d’appréhender les différentes péripéties de ce long et dangereux parcours de la découverte du passage vers l’océan Pacifique en partant de Séville. Un périple qui dura trois ans, avec le retour d’un seul bateau et de dix-huit hommes d’équipage. Bref, une superbe reconstitution historique, qui mesure que la volonté, voire la folie des hommes peut amener à des découvertes et des exploits hors normes. Et je dois dire que j’ai vraiment beaucoup apprécié ce récit.

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  • Quel plaisir de lire cette biographie de Magellan écrite par le formidable Stefan Zweig.
    D'une plume toujours aussi élégante et précise, l'auteur nous raconte le destin du navigateur.
    J'ai vécu les longs mois en mer, la faim, la chaleur, les tempêtes, les morts, le découragement, les...
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    Quel plaisir de lire cette biographie de Magellan écrite par le formidable Stefan Zweig.
    D'une plume toujours aussi élégante et précise, l'auteur nous raconte le destin du navigateur.
    J'ai vécu les longs mois en mer, la faim, la chaleur, les tempêtes, les morts, le découragement, les mutinerie, les joies et les espoirs aussi.
    Cette édition avec plus de 200 documents, cartes, dessins, peintures, textes,... est magnifique.
    J'ai adoré.

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  • [...] Au commencement étaient les épices.

    Stefan Zweig avait plus d'un tour dans son sac d'écrivain et a commis quelques petits opuscules, à moitié leçon d'Histoire, à moitié bio, comme celle d'Amerigo Vespucci ou celle-ci de Magellan.
    Une Histoire d'aventures et d'explorations à une époque...
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    [...] Au commencement étaient les épices.

    Stefan Zweig avait plus d'un tour dans son sac d'écrivain et a commis quelques petits opuscules, à moitié leçon d'Histoire, à moitié bio, comme celle d'Amerigo Vespucci ou celle-ci de Magellan.
    Une Histoire d'aventures et d'explorations à une époque de découvertes :

    [...] L’humanité découvre la planète sur laquelle elle s’agite depuis des temps incalculables.

    Une furieuse épopée que celle de ces marins d'un tout petit pays, qui seront passés en une ou deux générations et une centaine d'années, de modestes barcas de pêcheurs côtiers à l'armada qui contrôlait la moitié des mers du globe.

    [...] Alors qu’en 1418, sous Henrique, la nouvelle que les premières « barcas » avaient atteint Madère avait fait sensation, en 1518, les vaisseaux portugais – que l’on compare ces deux distances sur la carte – mouillent déjà à Canton et au Japon.

    Curieusement la couronne portugaise refait la même erreur et après avoir refusé de financer l'équipée de Christophe Colomb, de nouveau pousse Fernão de Magalhães à vendre lui aussi, ses talents et ses ambitions au royaume voisin d'Espagne.
    Un étrange bonhomme que ce Magellan, longtemps resté dans l'ombre, et qu'on devine solitaire et ombrageux, renfermé et taciturne, fier et entêté, et presque paranoïaque sous le portrait malgré tout enthousiaste qu'en brosse Stefan Zweig.
    Comme Colomb, Magellan partira lui aussi sur de fausses hypothèses : il était convaincu que le fameux passage vers l'ouest devait se trouver aux alentours du 35ème parallèle alors qu'il ne s'agissait que du Rio de la Plata (la baie de Buenos Aires).

    [...] C’est par centaines qu’on compte les inventions qui dans tous les domaines de la science sont sorties de fausses hypothèses.

    Heureusement, son entêtement le conduira beaucoup plus au sud pour finalement découvrir le passage qui portera son nom.
    Un passage difficile à naviguer qui tombera peu à peu dans l'oubli tandis que Magellan trouvera une fin.

    [...] Ce « paso » qui devait selon le rêve de Magellan devenir la plus grande route commerciale entre l’Europe et l’Orient.

    Mais il en restera une vérité inattaquable :

    [...] Ce que les savants supposaient depuis des milliers d’années est devenu, grâce au courage d’un individu, une certitude : la terre est ronde et voici un homme qui vient d’en faire l’expérience.
    [...] La preuve est faite que la terre est une boule et toutes les mers une seule mer.
    Pour celles et ceux qui aiment les navigateurs.

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  • Quelle dose de courage, culot, et inconscience fallait-il à l'époque des Grandes découvertes pour oser tenter un tel voyage: partir du sud de l'Europe et rejoindre par l'ouest les Moluques (îles aux Épices). Ces épices dont l'Europe avait développé un goût prononcé vont faire la richesse des uns...
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    Quelle dose de courage, culot, et inconscience fallait-il à l'époque des Grandes découvertes pour oser tenter un tel voyage: partir du sud de l'Europe et rejoindre par l'ouest les Moluques (îles aux Épices). Ces épices dont l'Europe avait développé un goût prononcé vont faire la richesse des uns et provoquer le décès de beaucoup d'autres. A l'époque, la vie d'un homme n'a que peu de valeur surtout en comparaison du prix des ces épices dont la vente peut rapporter tant.
    Un récit superbement écrit en 1938 par Stefan Zweig qui avance l'idée que le premier homme à avoir bouclé le tour du monde serait l'esclave de Magellan, Henrique, dès 1521. Pour les amateurs de biographies historiques, un tantinet pas assez romancé et un peu trop factuel pour mon goût personnel !

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  • Cet audio book nous raconte la vie de Magellan, un navigateur dont je ne connaissais quasiment que le nom. J'ai eu peur d'être un peu déçue par le style ou bien d'avoir des difficultés à accrocher mais il n'en est rien. Aussitôt reçu, aussitôt écouté! le style de l'auteur est très agréable et on...
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    Cet audio book nous raconte la vie de Magellan, un navigateur dont je ne connaissais quasiment que le nom. J'ai eu peur d'être un peu déçue par le style ou bien d'avoir des difficultés à accrocher mais il n'en est rien. Aussitôt reçu, aussitôt écouté! le style de l'auteur est très agréable et on sent qu'il est passionné par ce qu'il raconte. C'est un vrai bonheur d'être embarqué dans le recit, de le suivre dans sa passion et en quelque sorte de participer à cette grande aventure. On se sent vraiment pris dans l'histoire et on arrive à s'attacher aux différents personnages historiques. J'ai trouvé cette biographie abordable surtout que je ne suis pas spécialement fortiche ni en histoire, ni en géo!
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    Je ne connaissais pas encore Stefan ZWEIG mais ce livre m'a vraiment donné envie d'en savoir plus et j'ai très envie de retenter l'expérience!
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    Le livre audio était donc délectable avec, pour lecteur, Marc HAMON qui a une voix absolument enchanteresse! C'est exactement ce qu'il fallait au récit et, maintenant, je suis bien capable d'écouter d'autres histoires juste parce que c'est lui qui la lit! Haha! J'ai adoré voyager au son de sa voix!!
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    En bref :
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    Passionnant! C'est un livre que je vous conseille si vous êtes un peu curieux sur L Histoire, les navigateurs ou les grandes découvertes mais également si vous êtes amateurs de récits d'aventure. J'ai fortement apprécié la version audio du Livre qui parle et de son lecteur, Marc HAMON, drôlement bien choisi!

    La chronique sur le blog : http://gloewen.canalblog.com/archives/2015/07/15/32359262.html

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  • Pour découvrir Magellan sous la plume d'un formidable écrivain : on est loin de l'histoire froide qu'on nous a enseigné à l'école.
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    Pour découvrir Magellan sous la plume d'un formidable écrivain : on est loin de l'histoire froide qu'on nous a enseigné à l'école.

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