Il y a plus de cinq millénaires, sur la Terre. Les douze royaumes ont interdit la pratique de la magie, à la suite des massacres qu'elle a engendrés au cours de la guerre des abîmes. Pourtant, dans un monastère niché au coeur d'une forêt impénétrable, Alric reçoit cet enseignement prohibé. Alors que son foyer se voit menacé par un assaut imminent, ses tuteurs l'envoient à l'abri pour sauver sa vie et continuer ses études. Alric parviendra-t-il à perpétuer le savoir défendu, l'héritage d'Atlas ? Quel rapport entretient-il avec ce vampire qui, cinq mille ans plus tard, mène le dernier combat d'une implacable vengeance ?
Avis : Cette chronique va être un peu compliquée à faire car je n'ai pas adhéré à ce roman, mais c'est uniquement parce que ce n'est pas mon style de roman. Enfin, j'aime la fantasy bien sûr, mais pas ce style-là.
Histoire : Alric est un apprenti mage, un des derniers pratiquants de l'Héritage. Pour poursuivre son apprentissage, mais également protéger son don, il quitte contre son gré le monastère et se fait engager comme apprenti cartographe sur un navire. Son voyage va-t-il être paisible ? Quelle menace pèse sur lui ?
C'est une histoire classique : un jeune hérite d'un don particulier, il doit lutter pour le transmettre aux futures générations, pour sauver le monde, et bien sûr il y a des méchants qui lui en veulent, etc. L'histoire est très bien ficelée, elle ne part pas à droit à gauche avec des alliances, des guerres de territoire. On a quelques sauts dans le présent, mais ils sont bien situés dans le temps, donc on comprend tout à fait le pourquoi du comment. Alors, pourquoi je n'ai pas adhéré ? En fait, ce n'est pas l'histoire en elle-même, mais plutôt la manière dont elle est racontée : très lent, très détaillé. Tout le voyage de Alric est décrit dans les moindres détails (jusqu'aux dialogues de la pièce de théâtre ou aux poèmes qui sont récités) et par moment, je m'ennuyais parce que ça n'avançait pas, enfin si, ça avance, mais trop lentement. Par contre, la fin, je la trouve trop expédiée. Vu la précision des détails, je m'attendais à une fin dans la même veine et bien non, c'est dommage, on passe trop vite sur la bataille finale (voire les deux batailles finales).
Personnage : Alric est le personnage principal de ce roman. On le voit grandir, progresser, mûrir à travers les pages, le voyage et c'est vraiment bien, on a le temps de se l'approprier.
Autour de lui, gravitent plusieurs personnages, qui vont l'aider dans sa quête de soi. Petit bémol pour ces personnages-là : avoir des noms très compliqués à prononcer, du moins pour moi. Et je pense que ce détail, ajouté à la "lenteur" du texte (attention, quand je dis "lenteur" ce n'est pas une critique, ou dans un mauvais sens, ce n'est pas un point négatif, juste mon point de vue qui ne sera pas forcément le même que les autres), a fait que je suis passée à côté de ce texte.
Point de vue méchant : ils ne sont pas assez présents je trouve, tout comme le vampire. On sait qu’un vampire va entrer en jeu mais il met du temps à s'installer et ce n’est pas assez net selon moi.
Plume : L'auteur a une super belle plume, fluide. Quand il fait de la description, c'est très précis mais sans redondance, il ne dit pas 15 fois la même chose de 15 manières différentes. Et même si je n'ai pas adhéré au genre, j'ai bien aimé le lire car il sait ce qu'il veut et où il veut amener le lecteur. Donc pour moi, c'est quand même appréciable et je suis sûre que ceux qui aiment la description précise, le sens du détail, les histoires calmes, vont aimer ce roman.
Bref, vous l'aurez compris, malgré une très belle plume de l'auteur, je n'ai pas adhéré à ce roman. Je le redis : ce n'est que mon avis, et ce ne sera peut-être pas le vôtre, le seul moyen pour le savoir, c'est de le lire, je pense sincèrement qu'il vaut le coup d'œil. Alors si vous aimez la description précise, ce roman est pour vous !
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