L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Fatigué. Il était sans conteste fatigué. Son cerveau fonctionnait au ralenti. Après des années de métier, il sentait les signes de la fatigue : les mots qui venaient moins vite, les structures qui devenaient plus lourdes, plus longues, plus alambiquées, le manque de recul par rapport à l'orateur. Certes, la conférence était difficile. Certes, on était fin juin et il avait derrière lui un long mois de conférences diverses et variées mais cela n'excusait pas tout. Il détacha le badge accroché à sa verste et le considéra pensivement. Qui aurait dit, en regardant la photo de l'homme souriant aux cheveux à peine grisonnants, qu'il allait sur ses soixante cinq ans. L'âge de la retraite dans quasiment tous les métiers sauf le sien. « Max Aaron, interprète ». Toute son essence laconiquement résumée en trois mots. Cette profession était toute sa vie. Il y excellait. Il avait toujours su que son rôle n'était pas comme ses parents sur le devant de la scène des négociations mais en coulisses.
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