"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
CONNAÎT-ON VRAIMENT LES GENS QU'ON AIME ?
Dans sa grande maison aux abords de Stockholm, Maria aime sa famille recomposée avec son nouveau mari Samir, son petit Vincent, si fragile et attachant, et sa splendide belle-fille Yasmin, qui couvre ce dernier d'amour.
Par une terrible nuit d'hiver, Yasmin disparaît près de la falaise, mais aucun corps n'est jamais retrouvé.
Bientôt, tout accuse Samir. Après tout, n'avait-il pas une relation conflictuelle avec sa fille ?
Maria ne peut y croire, mais petit à petit, le doute l'envahit... Les inspecteurs Gunnar Wijk et Ann-Britt Svensson sont chargés de l'enquête. Jamais faux-semblants et mensonges n'auront autant régné.
L'Horizon d'une nuit est un nouveau tour de force psychologique, aussi captivant que bouleversant, car chaque membre de la famille dévoile tour à tour sa version du drame, nous menant tout droit vers un rebondissement final qui laisse sans voix.
Une nuit de février 1944, à Stockholm, une mère de famille est retrouvée morte chez elle, clouée au sol. Trente ans plus tard, plusieurs femmes subissent le même sort. Dans les années 1980, le meurtrier récidive, mais ce nʼest qu’aujourd’hui que des indices refont surface.
Britt-Marie, Hanne, Malin. À chaque époque, une femme flic se démène pour enquêter, mais les conséquences de cette traque pourraient s’avérer dévastatrices.
Un dernier tome qui montre l’importance des femmes dans la police et la place dans notre société, les personnages sont toujours autant captivants. La narration reste inhabituelle mais c’est la façon que Camilla Grebe emploi pour partager son roman policier habilement. Par contre sa fin ma moins séduite.
Comme d'habitude l'histoire est parfaitement bien ficelée chez cette autrice, et d'autant plus intéressante qu'elle est racontée selon les versions des cinq protagonistes principaux : le père, la fille, la belle-mère, son fils, et l'enquêteur principal, et ce sur une vingtaine d'années, récits qui nous emmènent peu à peu vers la vérité, avec un final bien trouvé.
Donc j'aurais pu mettre 4 étoiles mais le style est un peu pauvre à mon goût d'où ma notation.
Maria profite d'un week-end entre copines loin des tracas du quotidien car elle reçoit un appel qui va bouleverser sa vie: Yasmine, sa belle-fille a disparu, laissant présager le pire.
Ni une ni deux elle part rejoindre son mari, Samir pour l'épauler dans ses recherches.
Très vite, il ne fait aucun doute pour la police que la jeune fille est morte, ses bottes ainsi qu'un message d'adieu ont été retrouvés au sommet d'une falaise. Mais suicide ou homicide ? Samir est bientôt suspecté. Commence alors une spirale infernale dont Maria ne sortira pas indemne.
Camilla Grebe signe ici un thriller prenant dont l'alternance des voix narratives apporte du dynamisme et permet de maintenir le suspense.
Une famille recomposée une mère suédoise et son fils de 10 ans atteint du syndrome de Down, un père français d’origine arabe et sa fille adolescente. Celle ci disparaît un jour, suicide ? Meurtre ? C’est un roman choral où il est très intéressant d’avoir la version des différents protagonistes et comme le dit le titre suédois « Tout le monde ment ». Autre point fort de ce livre il faudra attendre 20 ans avant d’avoir toutes les réponses. Un bon moment de lecture.
Les apparences sont parfois trompeuses et il devient difficile de se fier à son jugement...
Alors qu’elle passe une agréable soirée avec des amies, Maria reçoit un inquiétant coup de téléphone de Samir, son mari. Yasmin, sa belle-fille n'est pas rentrée à la maison. Très vite une enquête pour disparition inquiétante va être ouverte après que les affaires de la jeune fille soient découvertes sur les bords d'une falaise. Est-ce un suicide? A-t-elle été poussée dans le vide? Petit à petit les enquêteurs vont découvrir de nouvelles preuves qui vont incriminer Samir, un père pourtant si dévoué... Maria va alors faire face à l'un des pires sentiment que l'on puisse ressentir à l'encontre de son compagnon: le doute. Samir a t'il un lien avec la disparition de Yasmin? Pourrait t-il faire du mal à sa fille avec laquelle la communication était parfois difficile? Même si elle a l'habitude de les côtoyer au quotidien, finalement, est-ce que Maria connaît-t-elle vraiment ses proches? Quelle sera l'issue de cette situation qui va impacter sa vie et celle de Vincent, son fils atteint du syndrome de down?
Depuis mon inscription à Netgalley en janvier dernier, je découvre avec plaisir certains maîtres du polar suédois dont j'avais entendu parler sans jamais prendre le temps de les lire. Une fois de plus mon choix d'ouvrage (livre audio ici) a été une réussite. Camilla Grebe nous offre ici un roman policier addictif et original par sa forme car chacun des personnages livre tour à tour les événements qui ont entouré ce drame... L'écoute de "l'horizon d'une nuit" est très agréable et les voix de Marie Bouvier et de Philippe Spiteri nous emportent complètement dans l'histoire.
D'un point de vue écriture, le style et la plume du dernier roman de Camilla Grebe m’ont complètement conquise et c’est pour cela que je compte me plonger dans la lecture de ses précédents polars à l'ambiance si particulière...
#netgalleyfrance
Camilla Grebe revient avec un nouveau roman policier qui met en scène deux des membres de l'équipe, l'inspecteur Gunnar Wijk et Ann-Britt Svenson . Sachez que vous pouvez lire et apprécier ce tome sans avoir lu les quatre tomes de la série. Maria et son fils Vincent de 10 ans atteint du syndrome de Down forme avec Samir et sa fille Yasmin 17 ans. Une famille recomposée franco-suédoise, heureuse en apparence. Une nuit Yasmin disparaît au bord d'une falaise et l'on pense à un suicide bien que son corps ne soit pas retrouvé. Peu après Samir va être arrêté et considéré comme suspect. A-t-il tuer sa propre fille ?
On retrouve bien sur tous les codes d'une enquête de police mais ce qui est intéressant c'est tout le côté psychologique et dysfonctionnel de cette famille, tout le monde semble avoir quelque chose à cacher, secrets, non-dits et mensonges sont au programme. On nage en plein drame familial, l'auteure choisi de raconter l'histoire en se servant des points de vue de chaque membre de la famille mais aussi de celui de Gunnar vingt ans plus tard, ce qui offre des perceptions bien différentes de ce qui a pu se passer. C'est très habilement construit et cela change des constructions habituelles classiques, j'ai trouvé cela rafraîchissant et passionnant. Comme souvent avec Camilla Grebe on retrouve la thématique des violences faites aux femmes mais aussi ici du racisme, de la religion qu'elle aborde avec sa justesse et c'est bouleversant à plus d'un titre. J'ai aussi apprécié que le père soit français d'origine arabe, c'est suffisamment rare dans les polars nordiques pour être noté. Au fil des pages j'ai pressenti de quoi il retournait et c'était un peu frustrant d'avoir raison sur ce point, pour autant la fin reste bien amenée et la vérité douloureuse. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/03/05/39350478.html
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