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Le nouveau one shot du talentueux duo Clérisse-Smolderen !
Un agent secret sorti de nulle part, un accident dramatique, une fille troublante et la disparition de son père, le tout en deux jours... Pour Antoine, 15 ans, l'été 1967 sera celui de toutes les découvertes. Après Souvenirs de l'empire de l'Atome, les auteurs proposent un nouveau cocktail détonant et jouissif : un scénario particulièrement haletant, entre espionnage et littérature, passé au mixeur graphique de Clérisse qui, cette fois, mélange les références des fumetti à David Hockney.
Espionnage, policier, années 1960, relations père-fils... Un cocktail détonnant !
Prix BD Fnac 2017 Prix Ouest-France Quai des Bulles à Saint-Malo 2016 Nomination Prix Polar SNCF 2017 Nomination Prix le Point 2016 Nomination Prix Landerneau 2016 Nomination Prix ACBD 2016 Nomination Prix meilleure BD Charentes Prix du Meilleur dessinateur pour Alexandre Clérisse au festival de Lucca 2016
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Aujourd'hui, les explorateurs de la BD reviennent !
Toute la force de cette œuvre réside dans l'originalité de son style artistique, des dessins vectorisés sur Illustrator. Je comprendrai que certains y seront rebutés. Pour ma part, en tant que designer graphique, je ne peux que remplir d'éloges ce travail exceptionnel. L'histoire quant à elle, ne m'aura pas séduit plus que ça.
Sublimes couleurs pour ce mystère palpitant et pop, à lire en plein été! Pleine de références qui nous entraînent et nous donnent envie de revisiter les années 60!
L’histoire se déroule en deux temps, en1967 et dix ans après.
Tout commence par un tournoi de tennis, Antoine gagne, son père est ravi, celui de son adversaire beaucoup moins. Une bagarre éclate, de façon assez incompréhensible. A partir de cet épisode, tout s’enchaine et Antoine va aller de découvertes en découvertes, perplexe face à la tournure prise par sa vie à partir de ce moment-là.
Sur fond de guerre froide, avec un décor très années soixante où se mêlent habilement Mondrian dans une robe Yves Saint Laurent et les couleurs psychédéliques des bandes dessinées de l’époque, l’auteur nous dévoile habilement les angoisses de l’adolescence, les craintes de l’envahisseur et de l’espion venu de l’Est, les questions sur les apparences, les non-dits et sur ces secrets de famille qui ont des répercussions sur toute une vie.
Une belle réussite graphique, et un vrai plaisir de lecture.
Dans cet album se mêlent les errements de l'adolescence, les regrets des adultes et une pointe d'espionnage digne de cette époque de guerre froide.
L'histoire est censée être racontée par Antoine qui fait un récit en deux parties.
Il revient d'abord sur cet été si étrange qui l'a marqué à vie et raconte qu'il a ajouté la seconde partie après avoir eu de nouvelles informations concernant ce qu'il s'est réellement passé.
La première partie est vraiment bien tournée, avec des personnages auxquels on s'attache, des gamins qui découvrent la vie et qui font des erreurs.
La seconde est plus factuelle, expliquant les évènements les uns après les autres en dévoilant qui était réellement le père d'Antoine.
Cela nous replonge dans une époque où le rideau de fer planait telle une menace que les Américains tenaient à surveiller absolument.
Graphiquement, c'est aussi un très bel album.
Je suis toujours sensible aux propositions un peu originales dans la bande dessinée de ces dernières années, et là, c'est clairement différent de ce qu'on a l'habitude de lire.
On adhère pas forcément à ces couleurs vives et au dessin des personnages, mais les allusions à Mondrian dans le dessin d'une robe ou les couleurs d'une maison, les applats de couleurs, les ombres qui se détachent sont vraiment réussis.
L'histoire est censée se dérouler au pays Basque, et l'on retrouve ces paysages de mer et de côtes dans certaines planches vraiment très jolies.
Été 1967, Antoine Lafarge dispute un match de tennis avec Erik. Ce dernier perd, provoquant l’ire de son père qui va jusqu’à insulter le père d’Antoine : Louis Lafarge. Le soir-même, Antoine va au restaurant avec son père. Ce dernier retrouve une vieille connaissance et évoque un personnage ambigu. C’est sans compter une course-poursuite en voiture qui survient à la fin du dîner. Le journal du lendemain indique un mort et il n’est pas inconnu d’Antoine et Louis.
C’est à partir de cette journée où tout bascule que commence ce roman graphique fascinant qui manie avec brio les codes du thriller. Découpée en deux parties, l’une pour l’année 1967 et une autre pour l’année 1987, cette BD nous plonge dans cette enquête de longue haleine tout en évoquant le quotidien d’un ado des années 60. Le graphisme est d’ailleurs fortement inspiré des comics de cette période : les dessins sont très colorés, à la Andy Warhol. Le titre est emprunté au personnage Diabolik créé en 1962 par Angela et Luciana Giussani. C’est un vrai bel hommage au monde de la BD. Le scénario est un pur bijou de construction, truffé de fausses pistes et avec une vraie mise en abyme (le jeune Antoine Lafarge publie lui-même un roman intitulé « L’été Diabolik »). Jusqu’au bout, on ne s’attend vraiment pas au dénouement que nous propose Thierry Smolderen.
Une vraie belle découverte qui mérite amplement pour moi le prix BD Fnac, le prix des lecteurs Ouest-France et le prix du polar SNCF au festival d’Angoulême 2017.
Merci à lecteurs.com pour cette lecture dans le cadre des explorateurs BD.
J'ai beaucoup aimé le dessin très coloré de cette BD. J'ai aussi aimé certains aspects de l'histoire, notamment ce qui a trait aux relations adolescentes. J'ai moins aimé la partie liée à l'espionnage qui m'a paru un peu bâclée.
J'ai eu un peu de mal avec cette BD. J'ai aimé le point de départ et les illustrations très colorées, mais je me suis perdue dans l'histoire, dommage...
Des couleurs vives, une écriture psychédélique et un graphisme pop afin de servir une intrigue mystérieuse au temps des yéyés !
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