"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nous sommes confrontés à une heure de vérité. Ce qu'a révélé l'épidémie de Covid-19 sera-t-il la matrice du XXIe siècle, comme la Grande Guerre fut celle du XXe siècle? Elle est une leçon d'humilité. En tout cas, la décennie 2020 sera décisive. L'entreprise et la société se trouvent confrontées à des risques pluriels et interdépendants. Dans ce climat d'insécurité croissant (Covid-19, violence physique, affrontement, terrorisme, règlement de compte, agressions...) et un mouvement de consternation, d'exaspération du grand public, la cybercriminalité reste le principal risque pour l'économie française. En effet, une cyberattaque sophistiquée à grande échelle aurait des répercussions dramatiques : aucune organisation ne pourrait survivre.
Piégés par nos biais cognitifs multiples, notre monde est définitivement marqué par le nombre croissant d'usines du numérique et les dégâts des cyberattaques. Mais d'autres fléaux se déclarent tels que les pénuries des ressources face à l'accroissement de consommation de l'énergie électrique, des dégâts écologiques, l'absence de politique d'éducation, de reconversion, de sensibilisation cyber ou de politique européenne commune risquent d'aggraver la situation de notre économie fortement endettée.
Cette guerre cyber interétat invisible où plus de 85 % des systèmes d'exploitation appartient à Microsoft, et le niveau de dépendance des composants électroniques peut arrêter toute une branche, l'explosion des IOT's. (Avec ses 42 milliards d'ici 2025) sans principes de sécurité par conception accentuent le niveau des vulnérabilités des entreprises. Les risques concernent toutes les couches du réseau, aux logiciels, les protections traditionnelles anti-virus, firewall ne sont plus suffisants. Les entreprises risquent de payer encore quelque temps les conséquences d'un télétravail mal sécurisé et les risques psychosociaux engendrés par la crise sanitaire. Côté ANSSI, les moyens humains disponibles pour les accompagner seraient insuffisants pour assurer une souveraineté des données.
L'autre désastre est l'usage des réseaux sociaux, d'internet qui façonnent l'opinion et développent la perte de confiance. La crise induit une intensification du travail et une hausse de l'insécurité de l'emploi, mais aussi souvent un sentiment d'utilité accru, une forte diversité de situations sociales lié aux conditions de travail dégradées, et une dégradation générale de l'état des travailleurs. L'heure n'est donc pas à la déploration, mais à l'action : Tout est à repenser. Nous sommes en pleine mutation de nos sociétés sur tous les plans. Comme cela s'est vu cent fois dans l'histoire, les pires crises engendrent parfois de formidables reconstructions. L'enjeu est de réussir la sortie de crise en anticipant les différents scénarios possibles. C'est pourquoi aujourd'hui, le dirigeant doit disposer d'un modèle de quantification du risque. Mais d'autres questions se posent : La constellation, le quantique les robots humanoïdes sont-ils les solutions? Quelles seront nos luttes? Vers quelles innovations disruptives qui vont remettre en question nos modèles? Pouvons-nous penser différemment? Ne faut-il pas intégrer une stratégie qui à la fois bouscule les schémas préétablis et d'établir des compromis? La cyberprotection plus responsable est-elle la solution?
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