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Comment évaluer l'impact de la stupidité humaine sur nos destins personnels et sur l'ensemble de la société ? Vaste question à laquelle l'historien Carlo Maria Cipolla décida en 1976 de répondre par un bref essai au ton éminemment scientifique.
Au ton et seulement au ton : car derrière la rhétorique académique se cache un texte désopilant, qui ressortit au genre " pseudo-scientifique ", comme en son temps le célèbre Cantatrix Sopranica de Georges Perec, ou aujourd'hui les très sérieuses recherches de Jean-Baptiste Botul.
Diffusé en 1976 aux États-Unis sous la forme d'une édition limitée et numérotée, Les lois fondamentales de la stupidité humaine a été publié en italien en 1988 (dans un recueil générique intitulé Allegro ma non troppo), et pour la première fois dans sa langue originale, l'anglais, à l'automne 2011.
Les économistes se mettent aussi dans la théorie de la prise des décisions; après la théorie des jeux au début du XXe siècle, Cipola , historien de l'économie, a développé dans les années 80 sa théorie de la prise des décisions d'après les gains/pertes obtenues par l'auteur de la décision et son entourage. A lire et à méditer
J'ai beaucoup souri à la lecture (rapide) de ce petit livre très drôle! J'ai adoré la démonstration quasi-scientifique par les lois fondamentales. Un second degré très... lucide!
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