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Durant la Seconde Guerre mondiale, les gendarmes exercent leurs fonctions en territoires occupés. De ce fait, ils sont confrontés à une difficile cohabitation avec les Allemands. Après la guerre, comment juge-t-on leurs comportements ? Entre résistance et collaboration, comment rétablit-on la légalité et la légitimité de ces institutions, dont les missions sont fondamentales au sein des sociétés contemporaines ?
À la fin du conflit, les gendarmeries sont en crise. Pour les pérenniser, il convient de les épurer, de les restructurer et de les légitimer. Il faut doter les gendarmeries des capacités humaines, matérielles et morales pour remplir leurs missions dans les sociétés libérées. C'est un processus long, qui s'étend des premiers jours de liberté à la fin des années 1940.
À l'aide d'archives inédites, notamment celles des épurations menées au sein des gendarmeries, cette étude confronte les processus de rétablissement de la légalité policière des gendarmeries belge, française et de la Koninklijke Marechaussee néerlandaise.
Dans une démarche croisée, elle apporte, d'une part, un éclairage neuf sur l'histoire des gendarmeries et leur rôle dans le fonctionnement étatique. D'autre part, elle analyse l'histoire de l'Occupation, en abordant les collaborations étatiques, mais aussi les comportements individuels des fonctionnaires. Enfin, elle souligne avec force le déroulement, ainsi que les enjeux politiques et sociaux, de la répression des collaborations.
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