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Comme un fin du monde annoncée, liée à l'érosion côtière ou à l'activité humaine, la montée des eaux semble annonciatrice d'un changement, d'une mutation immuable qui n'épargnera ni nos empreintes, ni notre mémoire collective. L'homme impose sa volonté chimérique : être vivant et maître de la vie des autres.
Ne sommes-nous pas les engloutis de notre condition et de notre rapport ambigu à notre environnement ?
Pour partager le cheminement photographique des engloutis, Bernard Brisé a opté pour une série de photographies frontales, modèles présentés dos au mur ; ce dernier portant les stigmates poétiques d'une discrète érosion, mais aussi ceux bouleversant de l'obstacle. Une vision accompagnée par le sentiment migrant d'impossibilité, que ce soit dans le franchissement de la frontière, comme dans celui d'appréhender dans ce temps nécessaire de l'Art, toutes les ruptures, mutations et remises en question qu'il occasionne. Bernard Brisé a choisi de lier cet ouvrage au texte et de proposer à Christophe Massé d'écrire une partition inédite. « Requiem pour les derniers » manifeste en filigrane cette affinité à ces portraits aux regards fixes et froids, à la fois témoins et acteurs, humains figés, comme impuissants. Fantômes dans la houle, entre larmes, ruissellements, simulacres et illusions perdues.
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