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Les bretons dans la guerre de 100 ans

Couverture du livre « Les bretons dans la guerre de 100 ans » de Jean-Christophe Cassard aux éditions Skol Vreizh
Résumé:

La guerre de Cent ans, officiellement étalée selon les historiens de 1337 à 1453, voit l'affirmation de l'État, la constitution de véritables armées composées de professionnels bien équipés. Les sièges sont plus sanglants qu'auparavant. Les gens d'armes, vassaux des barons ou des rois,... Voir plus

La guerre de Cent ans, officiellement étalée selon les historiens de 1337 à 1453, voit l'affirmation de l'État, la constitution de véritables armées composées de professionnels bien équipés. Les sièges sont plus sanglants qu'auparavant. Les gens d'armes, vassaux des barons ou des rois, embrassent désormais une certaine forme de nationalisme.
Les Bretons et leur duc se trouvent engagés dans ce processus ainsi que le montrent le perfectionnement continuel des structures institutionnelles de la principauté et l'adhésion apparemment sincère de la petite et moyenne noblesse au projet d'un duché fort, capable de s'affirmer au besoin contre le roi. Mais dans le même temps les Bretons fournissent d'importants contingents et des capitaines de renom aux armées qui viennent à bout des Anglais, en deux temps, non sans avoir auparavant encouru leur lot de critiques et de calomnies générées par leur conduite trop souvent peu recommandable ou carrément exécrable.
L'entente entre duché et royaume, un temps pressentie, ne se fera pas. Le sort des armes, une nouvelle fois, vient régler la question au détriment du plus faible, même si l'apparence institutionnelle et quelques privilèges peuvent être sauvegardés en fin de course.
La mémoire s'émousse, mais les braves compagnons de Bertrand du Guesclin ou d'Arthur de Richemont prendront pied dans l'espace public. Ces figures de la chevalerie médiévale appartiennent dorénavant à un passé folklorisé, repeint aux couleurs de l'animation touristique, dépourvu de sens autre que ludique ou patrimonial pour les rares traces matérielles qu'il a laissées. Sauf qu'en Bretagne Bertrand excite encore certaines colères explosives, qui surprendraient beaucoup les acteurs de ces siècles de fer.

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