Romans policiers et thrillers venus du monde entier : offrez du suspense à vos proches !
Lorsque des morceaux de cadavres sont retrouvés sur les rives de la Tamise, l'inspectrice Anjelica Henley pense immédiatement à Peter Olivier, alias l'Equarrisseur, emprisonné à vie pour avoir démembré ses sept victimes. Elle l'a elle-même mis derrière les barreaux et en a payé le prix : poignardée, elle a failli y laisser la vie et a passé de longs mois ennuyeux derrière un bureau.
De nouveau sur le terrain, elle cherche à retrouver ce copycat dont les motivations sont opaques. Et le choix des victimes, incompréhensible.
Mais rapidement, Henley comprend que ce tueur lui adresse des messages tout à fait personnels.
Pour l'arrêter, Henley doit affronter ses propres démons et revivre en plus intense ce qu'elle a déjà éprouvé avec l'Equarrisseur.
Romans policiers et thrillers venus du monde entier : offrez du suspense à vos proches !
Oui, les meurtres décrits sont abominables, oui, les situations nous emportent dans les tréfonds d'âmes bien en peine mais, en revanche je n'ai pas apprécié la caractérisation des personnages et le fait qu'une femme décrive tant d'atrocités commises sur d'autres femmes (en particulier). Pourquoi ne pas dire tout de suite que l'héroïne est noire et que son collègue est sikh...cela n'est pas fait subtilement d'après moi et est ainsi appuyé par les réflexions de la policière elle-même durant le récit. Celui-ci englobe donc des propos raciaux qui importent donc à l'auteure en creux, mais au récit? Dit-on que Poirot est blanc?... de plus, le récit s'étire, semble avoir été écrit à plusieurs mains et contrairement à d'autres il n'est jamais drôle, et cela est un peu rédhibitoire pour moi!
Comme vous avez déjà vu pu le constater sur mon blog, nombreux sont les thrillers que je lis publiés par les Editions du Seuil. Je trouve que leur catalogue contient de très belles surprises et souvent des petites pépites du genre. Une fois n’est pas coutume : encore un thriller que j’ai beaucoup apprécié.
« L’équarrisseur » est le premier roman de Nadine Matheson, auteure britannique et le niveau est déjà bien élevé. Avocate pénaliste de profession, son écriture fait ressentir qu’elle ne laissera pas les détails de côté et on est certain qu’au niveau de la procédure pénale anglaise, elle ne se fourvoiera pas. C’est bien net et précis.
On est dans un roman policier anglais comme je les aime : de l’action, des rebondissements, une ambiance british si caractéristique, du suspens,…. Tous les éléments pour faire passer un agréable moment de lecture aux potentiels lecteurs sont rassemblés et tant pis pour les victimes de la plume de Nadine Matheson. C’est parfois gore mais je trouve que, malgré tout, cela ne tombe pas dans le trash gratuit, sans consistance.
Les personnages ont leur historique parfaitement maîtrisé et finement construit. C’est à ce point abouti que parfois, j’ai eu l’impression de lire une suite d’une série, vu qu’on évoquait souvent des enquêtes précédentes ou des éléments biographiques des protagonistes. Pourtant, c’est bel et bien le tout premier tome et premier roman de l’écrivaine. C’est à cela qu’on peut considérer qu’elle a vraiment réfléchi et planché sur ces derniers afin de leur constituer tout un vécu cohérent.
Pour une fois, l’enquête est menée dans le centre de Londres avec une inspectrice qui a plusieurs originalités. Par contre, je n’en dirai pas plus là-dessus car si vous avez ensuite l’occasion de lire le bouquin après cette chronique, cela risquerait de vous enlever certaines petites surprises, chose que je ne voudrais pas du tout. L’inspectrice Anjelica Henley est une héroïne qui ne manquera pas de plaire à de nombreux lecteurs, par sa forte tête et un décorum vraiment bien travaillé.
Par contre, si je devais vous donner un petit conseil, c’est de bien retenir les noms et prénoms des personnages qui interviennent tout au long du récit. Principaux ou non, il y en a une pléthore et c’est le risque d’après se retrouver submerger et d’omettre qui est qui. A part cela, vous devriez pleinement apprécier cette lecture comme cela a été le cas pour moi.
Petit clin d’oeil à cette couverture qui est en totale adéquation que ce soit avec le titre mais également avec tout le sujet du livre. Ce n’est pas toujours le cas alors je tenais à le faire remarquer.
On devrait retrouver l’inspectrice Anjelica Henley et son équipe pour d’autres aventures car « L’équarrisseur » constitue le premier volet d’une série. Grand bien nous fasse et il est certain que je garderai cela à l’oeil !
Pas facile de s'imposer dans le genre surembouteillé du thriller. Pour son premier roman, Nadine Matheson en propose un réussi, qui s'il n'invente rien en soi ni ne bouleverse, respecte le cahier des charges attendu avec une réelle efficacité, reprenant les codes habituels pour construire un récit cohérent reposant sur d'excellents rebondissements, tous crédibles ( juste une petite réserve sur un ).
Le démarrage du roman renvoie de façon originale à une précédente enquête, comme si c'était un tome 2 alors qu'il s'agit du premier, ce qui donne de l'épaisseur aux interactions entre le deux personnages principaux tout en étant très lisible du point de vue scénaristique. Anjelica Henley doit reprendre du service après avoir été grièvement poignardée par l'Equarrisseur, surnom de Peter Olivier qui a assassiné et démembré sept personnes après les avoir marqués de son signe. Son traumatisme moral est toujours là sous la forme d'un syndrome post-traumatique mais deux ans et demi après, un copycat semble sévir. Elle se retrouve contrainte d'aller rencontrer le tueur en série dans sa prison de haute sécurité.
Avec ce duo inspectrice / tueur en série puissamment lié, l'auteure convoque ainsi les mânes du Silence des Agneaux, sans pour autant atteindre les mêmes sommets d'ambiguïté. Si aucun des deux n'a l'intensité et le charme irrésistible de Clarice Starling et Hanibal Lecter, Anjelica Henley et Peter Olivier convainquent suffisamment pour embarquer le lecteur.
Avec elle, l'empathie est immédiate, professionnelle compétente hantée par sa rencontre avec Peter Olivier, sommée par son mari de choisir entre famille et travail, emportée par ses émotions sans filtre. J'ai beaucoup apprécié que sa couleur de peau ( elle est noire ) ne soit pas au centre de son identité mais imprègne subtilement d'une couche de complexité supérieure son rapport à son métier, appartenant à une communauté naturellement méfiante à l'égard de sa profession. Peter Olivier joue dans la catégorie des « méchants » fascinants. Charismatique et intelligent, il est obsédé par Anjelica et surtout terriblement en colère contre le copycat qui l'imite et cherche à attirer son attention, au point que le roman va se transformer en duel entre tueurs en série.
Vu le titre et la couverture ( dérangeante avec ses morceaux de poupées sans tête mis en vrac, immédiatement évocatoire avec les images qu'il met dans la tête du lecteur ), on aurait pu s'attendre à une avalanche facile de glauco-gore. Ce n'est jamais le cas, Nadine Matheson trouvant le juste équilibre afin de suggérer et laisser l'imagination du lecteur faire le reste. La tension monte sans artifice.
Du pur thriller maitrisé sans autre ambition que de divertir le lecteur qui apprécie les histoires de serial killers avec ici deux pour le prix d'un !
des morceaux de corps humains sont découverts au bord de la Tamise et dans des jardins publics londoniens.
Ils portent une marque spécifique du tueur en série Peter Olivier.
Sauf que Peter Olivier est enfermé dans une prison de haute sécurité !
Pour l'enquêtrice Anjelica Henley et son équipe, le copycat est un proche de la victime ou un participant au premier procès.
Le mystère s'épaissit quand le lien entre les victimes confirme cette hypothèse.
Alors copycat ou meurtrier commandité par Peter Olivier ?
Quand l'enquête s'embourbe, Anjelica revoit le prisonnier pour le faire sortir de ses retranchements ...
Une enquête peu ordinaire dans un Londres crépusculaire.
Des personnages secondaires auraient gagné à être un peu mieux définis et le texte déjà très honorable pour un premier roman aurait gagné en efficacité en étant plus resserré.
Un bon thriller anglais, une nouvelle plume qui mérite une seconde chance ...
Je remercie BePolar et les éditions Seuil de m'avoir fait parvenir cet ouvrage
Des morceaux de corps sont retrouvés “éparpillés” à plusieurs endroits de la ville de Londres. L’inspecteur détective Anjelica Henley se rend sur les différents lieux où ont étaient retrouvés ceux-ci. Henley comprend très vite que ces crimes et cette façon de marquer les corps ne peuvent que lui rappeler une autre affaire qui lui a laissé des séquelles à vie : les 7 meurtres commis par Olivier Peter, “L’équarrisseur” qu’elle a aidé à arrêter et qui purge une peine de prison depuis 2 ans et demi. Elle se retrouve face à un copycat.
Elle sera secondée par le jeune Salim Ramouter élève agent-détective, qui se retrouve face à sa première vraie affaire criminelle.
Pour résoudre cette affaire Henley devra faire face à ses démons et surtout réussir à jongler avec son mariage au bord du gouffre, sa fille, et cette enquête qui lui rappelle combien elle est humaine et fragile.
Un thriller qui va à cent à l’heure, écrit comme le scénario d’un film, l’auteur va droit au but sans passage et descriptions inutiles.
Henley est touchante, humaine, perdue, souffrant d’un syndrome post-traumatique qu’elle tente de cacher tant bien que mal.
Un roman original avec 2 tueurs en série, complètement fous, déconnectés, qui sont incapables de faire la différence entre le bien et le mal, instables psychologiquement et impitoyables.
À la fin du roman, tout s’enchaîne très vite, pour une fin qui nous fait présager une suite, qui est attendue avec impatience !
Un très très bon roman que je recommande !
Plusieurs personnes ont découvert – avec horreur – des morceaux de corps humains sur le bord de la Tamise. Anjelica Henley, inspectrice détective de Londres, va devoir se plonger dans cette atroce affaire … Elle est affectée à des tâches administratives depuis environ deux ans, après un drame professionnel qui l’a mise à terre. De surcroît, en pleine crise conjugale, ce qui n’arrange rien … (Rob, son conjoint lui reproche régulièrement son manque de présence et son peu d’entrain à assumer son rôle de mère et d’épouse, la culpabilisant afin qu’elle soit plus proche de leur bébé, la petite Emma …) Sans oublier – cerise sur le gâteau – l’attitude du père d’Anjelica (qui n’aurait plus toute sa tête) et inquiète fortement ses enfants …
Et pour combler le tout, il va lui falloir supporter « l’horripilant » élève détective : Salem Ramouter ! Ce que ne sait pas encore Anjelica, c’est que son stagiaire traverse – lui aussi – un épisode familial terrible, plus tragique semble-t-il que le sien …
Une enquête qui va réveiller un passé douloureux, une ancienne affaire au cours de laquelle l’inspectrice détective a hélas laissé pas mal de plumes ! Anjelica Henley pourra-t-elle affronter la situation présente et surmonter l’angoisse provoquée par les souvenirs ? Peter Olivier aurait-il récidivé, juste pour le plaisir de la provoquer ? Par personne interposée, alors, puisqu’il est hors d’état de nuire, dans une prison anglaise ?! …
Un bon roman, où se mêlent une énigme policière prenante et une très fine analyse psychologique. Nadine Matheson rend son intrigue plus « humaine » en ne dissociant pas l’aspect professionnel de l’intime. Les principaux protagonistes de ce thriller apparaissant de ce fait plus « accessibles » et dignes d’empathie … Un premier volet réussi, qui m’a vraiment donné envie de lire la suite à venir !
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