"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le quotidien d'un groupe d'adolescents est chamboulé lorsque deux jeunes filles sont retrouvées un matin, sauvagement assassinées aux abords du lycée. La présence de la police empêche Pola de dealer autour de l'école, le discret Daniel a des pulsions de plus en plus morbides, et la populaire Laurie commence à se remémorer des souvenirs traumatisants. La vie de la petite bourgade est très vite rythmée par les flashs télévisés et la rumeur d'un dangereux meurtrier armé d'une batte se propage rapidement dans la ville. La fin des cours approchant, l'avenir semble incertain, pourtant chacun veut préserver l'illusion d'une éternelle insouciance. Mais le mal est pourtant bien là, dissimulé sous leurs yeux...
Véritable hommage au cinéma de genre américain, L'Entaille nous plonge dans le quotidien d'une petite ville de bords de mer dont la tranquillité est soudainement rompue pars l'arrivée d'un tueur en série. On y retrouve ainsi tous les codes du slasher ou du teen movie qui sont ici habilement adaptés en bande dessinée. Les planches, entièrement réalisées au crayon papier, provoquent un sentiment d'irréalité proche du rêve éveillé et nous baignent instantanément dans une ambiance feutrée.
Avec L'entaille, Antoine Maillard signe un récit initiatique contemporain où les adolescents quittent subitement le monde préservé de l'enfance pour affronter un univers d'adulte, inconnu et menaçant. Ainsi, l'intrigue centrale met en exergue les états d'âme juvéniles des personnages, leurs doutes et leur mal-être quotidien, dans des moments introspectifs qui renferment une forme de poésie.
Enfin je me décide à découvrir cet album qui a tant fait parler à sa sortie et qui d'ailleurs a obtenu le Graal au FIBD d'Angoulême.
Antoine Maillard signe ici sa première BD qu'il a conçu dans son ensemble.
Il nous plonge dans une petite ville côtière des États Unis où certains lieux vont être le théâtre d'affreux meurtres.
Entre les décors, les personnages et la dramaturgie des événements Antoine Maillard rend hommage à l'Amérique mère des plus grands slashers du cinéma.
Mais alors que l'on pense suivre une intrigue prenante mais plutôt classique l'auteur va choisir de la mettre au second plan pour développer une histoire et des personnages tout aussi marquants.
En effet dans cette ville où les jeunes sont nombreux, le passage à l'âge adulte et la construction identitaire peut être une étape difficile, violente où certains ne sortiront pas indemnes...
Graphiquement j'ai agréablement été surpris par le choix de l'auteur de choisir de faire l'intégralité de l'album aux crayons à papier. Cela sublime le récit et nous plonger avec réalisme dans cette atmosphère horrifique !
En bref voilà un très bon slasher qui saura vous tenir en haleine jusqu'à la dernière planche !
Sans connaître le cover, j’ai aperçu une vignette avec une main tenant une longue lame avec une rue résidentielle en arrière fond ... ça sentait le thriller comme j’aime !
Bien sure qu’une fois la couverture dévoilée, je voulais cette bd !
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Une entrée telle une teen movie dans une ambiance relâche du week-end où le happy mood est vite rompue par un meurtre! Une ado assiste à la scène , un autre observe une silhouette dans la rue ... qui est-ce ? Il s’en douteras lorsque les évènements seront dévoilés , et si lui doute, ce n’est pas le cas du tueur qui se la joue "Slasher".
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Antoine Maillard capte toute mon attention en quelques vignettes, il exploite les bons codes pour nous plonger dans une ambiance polar noir avec le cité glaçant des films des années 50.
Sa narration et sa mise en page installe le suspense et la terreur alors que notre esprit traque le moindre indice pour démasquer le psychopathe.... cependant le trouble et le doute s’installe au fil des pages !•
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Un ambiance thriller parfaitement relevé par l’univers graphique que propose l’auteur .
Seul le crayon à papier jouera de lumière et d’ombre dans un réalisme, livrant une atmosphère particulière et angoissante.
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Alors que je vois les pages diminuer, happée sans relâche , la conclusion me laisse dubitative ... avec un WTF inférieur , je referme alors l’album et je fixe la couverture ... et là , un smile en coin se forme ... j’ai saisi!
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Un polar savoureux dont l’adaptation ciné pourrait se faire par Alfred Craven ou Wes Hitchcock .
Je me suis précipité dans « l’entaille », attiré par cette couverture et la promesse d’une ambiance digne des films noirs des années 50-60. J’apprends dans Télérama qu’il s’agit ici du fruit d’un projet long (7 ans), né d’un mémoire universitaire étudiant les liens entre le cinéma de David Lynch et la BD de Daniel Clowes. Le tout étant assez conséquent pour enfanter cet album...
J’aime beaucoup le travail graphique, ce dessin au crayon de mine est très impressionnant et permet la mise en place d’une ambiance pesante, inquiétante, feutrée… Les codes du film américain type slasher sont là. On suit une bande d’adolescents dans un environnement où rode le mal…
Il m’a manqué quelque chose pour mettre un gros coup de cœur. J’ai eu l’impression de me perdre dans cette histoire, de ne plus savoir de qui me méfier…. C’est sûrement voulu mais… à chaud j’ai un sentiment mitigé. Je vais le relire….
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