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Le laboratoire de Judith Durancy a disparu... et Judith avec. Daniel s'est réveillé comme tous les matins, pour trouver dans son jardin les ruines de ce qui était l'atelier de son épouse. Il ne trouve aucune explication à cet étrange incident, mais surtout, il se rend compte qu'il n'a aucune idée de ce sur quoi elle travaillait.
Après avoir appelé les secours, c'est une agente des services secrets qui se présente au domicile des Durancy. Son cas, paraît-il, intéresse le gouvernement. Dans les décombres du laboratoire, Daniel trouve une clé USB avec un journal intime, qu'il décide de garder pour lui. Il doit confronter le néant laissé par la disparition de sa femme, et faire face aux secrets que cet incident a dévoilés. Il découvrira alors la double vie de Judith, dont les inventions pourraient changer l'avenir de l'humanité.
C’est sur une déflagration que s’ouvre le roman Le paradoxe de la lumière ! Une explosion a emporté une dépendance de la propriété où Judith Durancy avait installé son laboratoire de recherche. Les ruines du bâtiment sont curieusement découpées, à l’emporte-pièce. Ce qui intrigue les enquêteurs qui s’intéressent à cet événement, c’est que l’on retrouve le cours de la chercheuse à des centaines de kilomètres de là !
Le mari endeuillé trouve une clé USB sur laquelle la chercheuse avait écrit un journal. Il découvre alors tout un pan caché de la vie professionnelle de sa femme.
Si la trame scientifique s’appuie sur les données physiques qui régissent le temps et l’espace, (et dans ce domaine, on peut me raconter n’importe quoi, je gobe tout !) une part non négligeable est consacrée au couple, à la vie à deux, qui peut s’étendre sur des dizaines d’années, sans que l’on puisse pour autant prétendre connaître son partenaire !
Un romand de science fiction qui se lit sans déplaisir.
192 pages Forges de Vulcain 27 septembre 2024
Décidément, je fais fort, après un roman fantastique – ce qui n’est pas mon genre littéraire de prédilection – je viens de terminer un ouvrage de science-fiction, qui l’est encore moins. Pourtant, j’ai aimé "Le paradoxe de la lumière" de Francis Guévremont à mille années-lumière de mes habitudes même si ce fut "hard" par moment.
"Daniel Durancy se préparait une tasse de thé quand retentit soudain une violente explosion, comme un coup de tonnerre qui aurait éclaté juste à côté de la maison, mais plus perçant. On aurait dit qu’une partie de monde venait d’être arrachée." Ainsi commence l’histoire de Judith Durancy dont le laboratoire sis dans le jardin, à quelques pas de la maison, a disparu d’un seul coup d’un seul, et elle avec. Mais que faisait donc Judith dans ce labo et qu’est-elle devenue ? Disparue sans laisser la moindre trace. Le mystère s’installe, plus opaque au fur te à mesure des réflexions. Des agents de la sécurité nationale s’en mêlent, qui fouillent la maison et les alentours. Daniel n’y comprend rien, se sent perdu, peine à prévenir ses filles Ariane et Hélène.
Au début, je me suis dit science-fiction, certes, mais cet ouvrage est bien autre chose. Quelque chose comme un thriller. Plus on avance, plus les questions sont nombreuses. Plus on avance plus le récit devient noir. Mais c’est aussi quelque chose comme une histoire de famille, une étude des relations de couple. On s’aperçoit que Daniel et Judith ne s’entendaient pas si bien que ça. On s’aperçoit que chacun vivait sa vie sans s’intéresser particulièrement à celle de l’autre. On s’aperçoit que les filles, l’une partie vivre au Canada et l’autre en Australie donnaient fort peu de nouvelles à leur père.
Mais la science-fiction, on y revient très vite avec l’entrée en lice d’un "tore de distorsion", d’un "moteur dysphasique", d’un morceau de "muellernium", d’un "engin interstellaire". Alors là, j’avoue que j’ai continué à lire le roman non pas à la vitesse de la lumière mais plutôt à la manière d’un élève de CP, le doigt sur la page, la langue tirée et les neurones en ébullition. Il n’empêche, la très belle écriture de Francis Guévremont, sublimant les paysages ou le caractère des personnages m’a entraînée jusqu’au bout de ma lecture et au départ de l’Aurore.
A coup sûr une très belle lecture et plus encore pour les férus de science-fiction.
J'ajoute un bon point pour la sublime couverture signée Eléna Vieillard et un grand merci à la maison d'édition pour cette lecture hors de mes sentiers battus.
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