"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Comme tous les tenants du pouvoir, les rois d'Assyrie ont voulu bâtir et commémorer par un récit, enfoui dans le gros oeuvre, la construction ou la restauration de leurs monuments. Mais ils accordaient au texte une importance unique : conscients de la fragilité de leurs monuments de brique et les sachant voués à une dégradation rapide, ils firent du texte qui y était intégré l'élément fondamental de l'oeuvre, parce qu'il était capable de résister à l'usure du temps.
Ce livre présente l'essentiel de ces textes qui sont traduits en français pour la première fois. L'auteur étudie ce que l'on construisait, pourquoi et comment, enfin ce qui devait préserver sinon le monument lui-même, du moins les objets inscrits qui lui servaient de substitut et transmettaient les noms de ses bâtisseurs successifs.
Dans la mesure où le monument est moins important que le texte qui le commémore, on peut se demander quelle est la valeur de son apparence et surtout ce que l'on vut transmettre à la postérité par l'écriture : l'idée l'emporte sur la réalité fugitive. Tout cela n'est pas sans conséquence sur la façon d'apprécier dans le cas assyrien ce que dans une perspective occidentale on appellerait l'oeuvre d'art.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !