"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'heure est à l'apologie de la communication et de la parole. Les spécialistes de l'écoute prolifèrent, qui tentent de dissoudre par elle le moindre traumatisme et de lever tous les malentendus. On oublie que donner la parole à l'Autre suppose que l'on sache que s'y révèle un réel hors sens qui se refuse à être pensé. C'est ce que découvre Freud, et qu'il appelle le « premier mensonge » du symptôme - ce malentendu où gîte le sujet de l'inconscient. Quelle fonction joue ce malentendu dans l'histoire de la psychanalyse ? Quel rôle tient-il dans l'histoire et le destin du sujet ? L'auteur répond d'abord à partir de la clinique de l'enfant, sans négliger certains exemples littéraires. Il lève par ce biais les équivoques qui règnent sur des concepts clés de la psychanalyse, tels la pulsion, la demande, la névrose infantile, le surmoi, l'interprétation, etc. Il s'éclaire, pour ce faire, tout particulièrement de la lecture par Jacques Lacan du cas du petit Hans. Et nous conduit ainsi à des questions d'actualité où peuvent se découvrir des générations différentes : responsabilité de l'enfant et de l'adolescent, leurs inventions. Ce livre, loin de dissoudre le malentendu, le dissipe : cette part inhérente au sujet ne saurait s'éliminer, même au prix de réduire le dire à un dit et celui qui le dit à son énoncé. A saluer l'indiscipline de cet incurable, un analyste, comme chacun de nous, est en mesure de prendre la responsabilité de trouver comment advenir là où c'était le malentendu.
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